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ENGIE Lab CRIGEN teste les biopolymères marins contre le fouling
Autres innovations 30/03/2017

ENGIE Lab CRIGEN teste les biopolymères marins contre le fouling

La Marine nationale française vient de donner son feu vert pour tester, avec ENGIE Lab Crigen, une solution d’antifouling écologique, sur son site de l’Ile Longue (rade de Brest, Finistère), le port de base des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) français. ENGIE Lab CRIGEN testera l’efficacité d’une solution à base de biopolymères marins afin de lutter contre le développement de micro- et macro-organismes sur les parois des structures du réseau de refroidissement du site naval.

Après avoir été testée avec succès dans le port méthanier de Fos Cavaou (Bouches du Rhône), sur les installations industrielles de la centrale thermique DK6 à Dunkerque (Nord), cette solution « verte » développée par ENGIE Lab CRIGEN en collaboration avec la start-up Polymaris Biotechnology remporte un nouveau succès.

Depuis 2014, ENGIE Lab CRIGEN développe en collaboration avec la start-up bretonne Polymaris Biotechnology, un biopolymère 100 % naturel, issu de bactéries d’origine marine, destiné à remplacer les produits antibiosalissures actuellement utilisés dans les boucles d’eau de process industriels, notamment comme le chlore, et nocifs pour l’environnement.

C’est pour le compte de la Marine nationale, sur le site de l’Ile Longue, qu’ENGIE Lab CRIGEN développera et testera une solution antibiosalissures afin de garantir — de manière compétitive — la performance du circuit de refroidissement et l’intégrité des infrastructures, tout en préservant de façon inédite l’environnement naturel situé à proximité de la mer d’Iroise.

Comme pour toute installation industrielle, le process de refroidissement est un composant majeur. Dans le cas des installations présentes sur l’Ile Longue, le système de refroidissement par échange thermique est basé sur le soutirage de l’eau marine de la rade de Brest.

Actuellement, aucun traitement de l’eau n’est appliqué. Des phénomènes de développement de biosalissures (« fouling ») apparaissent sur les composants du réseau d’eau, et notamment une prolifération de mollusques sur les parois des échangeurs thermiques à chaque période de « bloom » (période de fort développement des organismes vivants marins), durant la période juin-juillet-août, puis en septembre-octobre-novembre de chaque année. Le fouling a pour effet d’abaisser la performance des échanges thermiques, pouvant entraîner des conséquences majeures sur le process de refroidissement.

Avant la mise en place de ce test, les équipes de maintenance des réseaux affectées sur l’Ile Longue devaient nettoyer mécaniquement les parois (raclage et nettoyage à l’aide d’un nettoyeur haute pression Kärcher) d’une façon périodique, entraînant, outre des arrêts de système, la création d’aspérités à la surface des divers matériaux du réseau d’eau qui mettent à mal l’intégrité des infrastructures.

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