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Je crois beaucoup à l’intelligence collective
Portraits 21/02/2024

Je crois beaucoup à l’intelligence collective

Passionnée par les défis de la transition énergétique et par la manière dont les technologies peuvent y contribuer, Gabrielle a longtemps encadré techniciens, chercheurs, docteurs et doctorants, apprentis et stagiaires du Lab Crigen, un des centres de recherche du Groupe ENGIE. Aujourd’hui Chargée de Mission auprès de l’un des membres du ComEx d’ENGIE, elle continue d’œuvrer pour que son rêve devienne réalité :  pouvoir voyager loin… mais bas carbone.

La recherche a contribué à développer ma curiosité et ma capacité d'innovation.

Je me réjouis de cette intuition que j'avais eue en école que le monde de l’énergie et de la décarbonation est passionnant et pluriel.

Quel a été ton parcours avant d’entrer chez ENGIE ?

Après des études d’ingénieur en Énergie et procédés à l’Ecole des Mines de Saint-Étienne puis de Paris, j’ai fait un stage de fin d'études dans la cryogénie, c'est-à-dire les liquides à très basse température, en l’occurrence l'azote liquide. J’ai ensuite postulé au Lab Crigen, un des centres de Recherche d’ENGIE, où je suis restée huit ans et demi. 

L'énergie, c’était un domaine de recherche qui t'intéressait au départ ou c'est venu par hasard ?

J’ai toujours trouvé le domaine de l’énergie passionnant, d’ailleurs, c’était ma majeure en école d'ingénieur. L’énergie recoupe des problématiques techniques, économiques, en lien avec les marchés, la finance,  et elle a aussi d'énormes impacts sociétaux ; cette polyvalence m'a toujours intéressée. 

En deuxième année d’études, j'avais fait un stage en recherche à l'université, mais pour moi, c'était trop loin du business, et je m’étais dit « plus jamais ça ! ». Puis pendant mon stage de fin d'études, j’ai travaillé sur la cryogénie, non pas en R&D mais en industrialisation, c’est à dire le chaînon manquant entre la R&D et le business. Cela m'a réconciliée avec la R&D industrielle. Comme quoi il ne faut jamais dire « plus jamais » !

Et ton arrivée au Lab Crigen ?

 Je cherchais un challenge technique, un lien avec le business, je voulais assouvir ma curiosité sur l'énergie et travailler pour un grand groupe français. J'avais un petit background en cryogénie, donc j'ai postulé à une offre d'ingénieur de recherche au Crigen. Je suis ensuite devenue cheffe de projet, cheffe de Lab adjointe puis cheffe de Lab. Aujourd’hui j’ai quitté le Crigen, je suis Chief of Staff de Sébastien Arbola, Directeur général Adjoint d’ENGIE en charge de la GBU Flex Gen & Retail.

Cela semble loin de la recherche, non ?

 Je ne trouve pas. En tant que cheffe de Lab, j’alliais expertise technique, RH et un peu de finance – donc déjà beaucoup de sujets transverses. En ce sens, ma nouvelle mission s’inscrit dans une continuité. 

En quoi consiste ton travail au quotidien ?

Je pilote ou assure l’avancement de sujets, stratégiques ou de développement, de la GBU. J’appuie au quotidien Sébastien Arbola dans ses prises de décision  en impliquant son ComEx et les équipes de la GBU.  J'apporte également, je l'espère, de la clarté au sein de la GBU pour préciser les projets de développement et faciliter les prises de décisions. Mon rôle est donc très divers et c’est ce qui fait à mes yeux la richesse de mon poste.

Ton background technique doit t’être très utile pour comprendre ces enjeux…

Oui, ma formation en école d'ingénieur et les sujets sur lesquels j’ai travaillé chez R&I me permettent de maîtriser assez vite les enjeux techniques comme les batteries, le dessalement d'eau de mer, les barrages pompage-turbinage. Ce qui est très nouveau, c'est la taille des projets. Les CCGT (Combined Cycle Gas Turbine, centrale à gaz à cycle combiné) ou les usines de dessalement sont des outils industriels gigantesques  qui répondent, à grande échelle, à des logiques d’économie de marché et financières. C'est le point sur lequel j'ai le plus besoin de monter en compétence. Il y a aussi toute la partie retail (vente au détail) de la GBU, avec les clients particuliers. Deux univers bien distincts qu’il faut appréhender, mais c'est ça qui est passionnant.

Que dirais-tu que la recherche t'a apporté ?

Mon passage par la recherche a conforté mon expertise technique. En école d'ingénieur, malgré deux stages, ma formation restait très théorique. La recherche a contribué à développer ma curiosité et ma capacité d'innovation. J’ai déposé plusieurs brevets, ce dont je suis fière, mais j’ai apprécié que l’on nous permette de continuer à « creuser », d'avoir le temps de chercher des solutions à plus long terme que dans les entités business. Ce passage par le Crigen m'a préparée à mieux comprendre le business dans le Groupe. Le Crigen est une pépinière, avec une forte culture de former, de développer les talents, avec beaucoup de stagiaires, d'apprentis, de doctorants... Après cette étape, on peut avoir envie de rester en R&D ou d’aller vers le Groupe, comme dans mon cas. 

Est-ce qu'il y a une petite phrase, un mantra, qui te guide au quotidien ? 

Je suis convaincue que « tout seul on va plus vite mais ensemble on va plus loin ». Je crois beaucoup à l’intelligence collective. On a vraiment besoin de diversité, d'avoir autour de soi des gens avec des angles de pensée différents. Je pense que c'est aussi ce qui nous permettra de relever les challenges qui nous attendent.

Quand on travaille sur la transition énergétique, on travaille à améliorer le bien commun

Quel don rêverais-tu d'avoir ? 

Pouvoir voyager loin sans consommer de CO2. J'aime beaucoup voyager, aller vers l'autre, découvrir d’autres cultures. Et j'aimerais pouvoir voyager hors d'Europe sans que ça prenne trois semaines en porte-container, tout en préservant la planète, et ça pour l'instant c'est un rêve ! Ca me manque de ne plus aller en Asie ou en Amérique du Sud. Je pourrais prendre l’avion, mais c'est un choix personnel de ne pas le faire… La bonne nouvelle, c'est que les équipes d'ENGIE travaillent là-dessus, en aidant nos clients à se décarboner, notamment dans l'aviation. Alors j'espère qu'un jour mon vœu sera une réalité !

As-tu des idées, des conseils, pour attirer plus de femmes vers la recherche ?

Il faut commencer jeune, je le vois avec la jeune fille que je coache dans un lycée en zone défavorisée. 

La première chose est qu’à l’heure des choix les filles ne se censurent pas et choisissent les maths et la physique au lycée, si elles aiment ça. Je trouve très bien qu’ENGIE agisse comme acteur de la société civile et soutienne différentes actions comme le mentoring à Paris ou le financement d’études , par exemple au Pérou. Augmenter le vivier de talents, amener plus de filles dans les voies scientifiques, ça fait partie des solutions. 

Et puis, il faut continuer à exposer nos métiers. Le métier d'ingénieur de recherche est difficile à expliquer, et il faut communiquer davantage sur ce que notre travail apporte au monde. Les filles avec un profil scientifique ont tendance à s’orienter plutôt vers la médecine, le « care ». Or quand on travaille sur la transition énergétique, même si on ne sauve pas de vies directement, on travaille à améliorer le bien commun, on essaie de faire de ce monde un monde meilleur, et je pense que cet objectif peut résonner chez beaucoup de femmes. 

Enfin, il faut peut-être aussi travailler sur les parcours de carrière, des accompagnements dans d’éventuelles reconversions vers nos métiers. Personnellement, je me réjouis de cette intuition que j'avais eue en école que le monde de l’énergie et de la décarbonation est passionnant et pluriel. Donc allez-y les filles, ne vous mettez pas de limites !


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