On parle beaucoup de solutions pour capter le CO2, mais il me semble plus important de nous concentrer sur comment ne pas en émettre.
J’ai grandi en Savoie, dans la vallée de la Maurienne, puis au sud de la Seine et Marne. Ma famille étant originaire de Haute-Loire et de Lyon, j’ai choisi de faire mes études d’ingénieur aux Mines de Saint-Etienne, attirée par la proximité avec la montagne.
Un peu par défaut, je me suis orientée vers l’énergie et j’y ai découvert un monde qui me plait beaucoup. Un stage à l’ANDRA (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs) dans la gestion des déchets nucléaires m’a permis de découvrir une première facette de l’énergie. Mon stage de fin d’études chez GRDF dans le bio-méthane et les véhicules roulant au gaz m’a apporté une nouvelle vision de ce secteur.
En sortant des Mines, j’avais envie de faire quelque chose qui soit utile. Dans le domaine de l’énergie, on applique beaucoup de solutions sans être surs qu’elles soient vraiment matures et pérennes à un horizon de 20-30 ans. C’est ce questionnement qui m’a ouvert le monde de la recherche et j’ai fait une thèse sur le solaire thermique, les réseaux de chaleur et le stockage saisonnier.
Cylergie était partie prenante de ma thèse ce qui m’a permis de découvrir ce centre de recherches, et à la fin de ma thèse, j’ai rejoint le Lab. J’en suis ravie, car Cylergie correspond vraiment au type de structure que je cherchais.
Je travaille sur le solaire thermique. Actuellement je réalise un retour d’expérience sur plusieurs installations exploitées par ENGIE pour évaluer les disparités dans leur fonctionnement et pouvoir proposer des recommandations sur l’installation et le pilotage de ces équipements. Cette mission correspond exactement à ce que je souhaitais faire : plutôt que de continuer à installer du solaire thermique partout, arrêtons-nous un instant pour essayer de comprendre ce qui fonctionne ou non pour gagner en efficacité.
J’interviens aussi en appui sur les sujets de géothermie.
D’abord le fait d’être proche du terrain, de répondre à des problématiques réelles au lieu de rester le nez dans les équations, même si il faudra bien ensuite se pencher sur les équations pour trouver des solutions. J’aime savoir que mon travail a une réelle utilité.
Il me semble que le secteur de l’énergie - et plus largement le secteur industriel - ont souvent une vision à trop court terme, et j’aimerais contribuer à la lutte contre l’obsolescence de nos installations.
J’aime m’investir dans des projets associatifs avec des personnes issues d’horizons, sociaux ou professionnels, très différents où chacun apporte sa propre richesse. Je suis adhérente des Scouts et Guides de France, ce qui me prend beaucoup de temps et m’apporte beaucoup de plaisir.
J’aime aussi transmettre mes connaissances et mon savoir, à travers les formations que j’anime chez les Scouts et Guides de France par exemple.
Chez ENGIE, nous vendons des services à l’énergie. Dans ce secteur, la recherche est essentielle pour être en mesure de proposer des services qui fonctionneront encore dans plusieurs années. Elle permet de réfléchir, d’aller voir ce qui se fait ailleurs.
Pour l’innovation, il est clair que si nous restons sur ce qui se fait actuellement on ne va pas aller très loin ! Pour progresser, il faut se gratter la tête, mettre en commun toutes les bonnes idées qui permettront à tout le monde de mieux vivre. Je suis persuadée qu’ENGIE peut être un des acteurs pour accélérer ce changement.
Pour moi le maître mot est la sobriété. On parle beaucoup de solutions pour capter le CO2, mais il me semble plus important de nous concentrer sur comment ne pas en émettre.
C’est prévenir plutôt que guérir !
Agilité
Vision à long terme
Imagination
Au moment des concours d’écoles d’ingénieurs, ma mère me disait « on n’est jamais à l’abri de réussir ». J’aime bien le côté optimiste de cette phrase et je pense qu’il ne faut jamais renoncer à se lancer dans quelque chose par peur de l’échec.
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