Quel a été le rôle de GDF SUEZ dans la mise en place de la centrale de géothermie marine à Marseille ?
Michel Estève : C’est tout d’abord une opération privée. Le Groupe GDF SUEZ a investi près de 30 millions d’euros. S’ajoutent 5 millions de la part de l’Etat, l’Europe, le Conseil Général, le Conseil Régional PACA, la communauté urbaine Marseille Provence Métropole et la ville de Marseille. Par ailleurs, nous avons bénéficié de l’expérience de Climespace, expert des réseaux de froid urbains, en matière de récupération des calories sur la Seine à Paris,. La construction de cette centrale de géothermie marine qui va alimenter en chaud et en froid la ville de Marseille est une première à une si grande échelle.
La centrale de géothermie marine est-elle un modèle de transition énergétique ?
Michel Estève : Le projet souligne le potentiel d'une ouverture sur la mer pour l'ensemble des villes côtières en France et dans le monde, c’est un des moyens de la transition énergétique au bénéfice des populations et de leur environnement. Les grandes villes méditerranéennes se montrent très intéressées par ce savoir-faire. La mutualisation des puissances est une des clés de cette opération.
Quelles sont les perspectives d’ici 2020 ?
Michel Estève : La livraison du chantier est prévue pour avril 2016.Dans sa première phase, le projet de rénovation urbaine s’est intégré à l’EcoCitéEuroméditerranée 1, soit 500 000 m2. A terme, ce sera Euroméditerranée 2 sur près d’1 million de m2. Cela va être une vitrine innovante pour nous, GDF SUEZ, et aussi pour les Marseillais.
> A voir aussi l’interview de Jérôme Tolot sur BFM Business
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