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CES 2017 : pourquoi les grands groupes y vont
Autres innovations 05/01/2017

CES 2017 : pourquoi les grands groupes y vont

Le Consumer Electronics Show, le salon mondial de l’électronique grand public, attire de plus en plus de professionnels français de l’innovation. Dans le sillage des start-up labellisées French Tech, ils veulent voir et être vus.

Sous les lumières tapageuses de Las Vegas, 165.000 visiteurs devraient parcourir les halls d’exposition du Consumer Electronics Show (CES), selon les organisateurs du salon mondial de l’électronique grand public. Du 5 au 8 janvier, des professionnels de l’innovation s’y presseront au nom de grands groupes implantés en France, en quête de technologies inédites. Par ailleurs, plus de 200 stands représenteront des sociétés françaises. L’énorme majorité concerne les start-up mais certains grands groupes ont eux aussi installé leur posters et tables hautes. « C’est nouveau depuis un ou deux ans, les grands groupes français étaient invisibles au CES il y a dix ans », note Olivier Ezratty, auteur chaque année d’un rapport de plusieurs centaines de pages sur l’évènement (l’édition 2017 devrait paraître le 24 janvier). Dans le sillage du succès de start-up françaises dans le Nevada (Withings en 2011 ou 10-Vin l’an dernier), les grosses organisations viennent voir et être vues au milieu de milliers d’innovations.

Cette année, La Poste, Engie, Air Liquide et Legrand tiennent un stand. Ils y invitent les start-up avec lesquelles ils travaillent, dans des démarches d’innovation ouverte. Certains autres grands groupes les accompagnent en tant que partenaires. Ainsi, Malakoff Médéric, Leroy Merlin ou encore Michelin entendent également briller dans le hall de l’innovation start-up. « Nous mutualisons nos coûts avec La Poste, avec qui nous travaillons pour notre solution Mon Assistant RH », remarque Anne-Sophie Godon, la directrice innovation de Malakoff Médéric. Tous y exposent leurs dernières innovations, à la fois pour séduire la presse internationale mais aussi pour en discuter avec d’autres jeunes pousses innovantes. Et ce n’est pas tout. Paradoxalement, certaines entreprises françaises profitent de Las Vegas pour présenter leurs nouveautés à des décideurs… français plus accessibles au milieu du Salon que dans leurs bureaux de Paris. C’est la bonne occasion puisque de nombreux dirigeants emmènent leurs comités exécutifs en séminaire à Las Vegas. L’an dernier, Malakoff Médéric avait recueilli 300 contacts dont ceux de nombreux patrons de PME.


« Un hyperconcentré d’innovation »
Au CES, il faut se montrer mais aussi regarder et écouter. « Il y a une part importante de travail invisible qui se déroule lors de rendez-vous prévus en amont par nos collaborateurs », souligne Stéphane Quéré, le directeur innovation d’Engie. En la matière, toutes les découvertes peuvent ouvrir l’esprit des vingt collègues qui l’accompagnent. « Ces rencontres permettent de comprendre un peu mieux l’écosystème start-up et de se pencher sur certains standards techniques, par exemple ce qui concerne l’inter-opérabilité des objets connectés », note Emmanuel Vivier, le cofondateur du Hub Institute, un organisme qui accompagne les dirigeants lors de voyage d’étude au CES. L’an dernier, la start-up Klaxoon avait ainsi tapé dans l’oeil de nombreux groupes du CAC 40 qui cherchaient à simplifier l’organisation de leur réunion. « Le CES est un hyperconcentré d’innovation, c’est donc idéal pour s’inspirer de ce qui se fait dans d’autres secteurs », abonde Anne-Sophie Godon.
A la fermeture du CES, ce sont des innovateurs fatigués qui quitteront les stands. Leurs émissaires n’auront pas eu le temps d’assister aux conférences . Pourtant autant, la veille sur l’innovation ne s’arrêtera pas. Plus confidentiel, un autre grand évènement prend de l’ampleur chaque année : le NRF Big Show débute la semaine prochaine à New York. Organisé par la fédération nationale des entreprises de distribution aux Etats-Unis, ce Salon est, lui aussi, porté par le vent frais du numérique sur une industrie bousculée par l’e-commerce. « Pour nous, c’est plus intéressant que le CES », souffle Jeanne Dubarry de Lassalle, la directrice de la transformation numérique de Carrefour. Le NRF Big Show « devient énorme », confirme un directeur de l’innovation d’un grand groupe, qui déplore ne pas pouvoir y assister cette année. En fait, CES et NRF Big Show sont complémentaires.
« Le NRF Retail Big Show est concentré sur le secteur de la distribution, autant pour la partie outils de gestion des stocks et comptabilité de caisse que pour les logiciels de vente en ligne et en magasins », décrit Emmanuel Vivier. Quand le CES dévoile les nouveautés technologiques matérielles, le NRF Big Show s’attarde de plus en plus sur les logiciels Saas. « Après le regard sur la technologie, l’approche design peut être intéressante à observer lors de salons plus spécialisés comme le NRF Big Show ou le Salon automobile de Detroit », admet aussi Olivier Ezratty. Ainsi, la précédente édition du NRF Big Show avait permis de voir différentes façons d’intégrer les box de rechargement de smartphones sur un point de vente, afin d’augmenter le temps de présence en magasin des clients désireux de recharger leurs batteries. Une technologie électronique d’abord présentée lors d’un grand-messe à Las Vegas.
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