Qu’est ce qui s’est passé pour Fairwind depuis le CES ?
En premier lieu le CES a permis de conforter Electrabel et ENGIE sur leur choix. Nous avions signé un partenariat avec ENGIE en juin 2017 et l’intérêt que nous avons suscité au CES a confirmé que nous sommes sur la bonne voie avec notre éolienne et qu’il y a de la place pour elle sur le marché international. Le CES a donc permis de conforter cette relation de confiance entre nous.
A la suite du CES, nous avons eu beaucoup de demandes au niveau international. Nous avons touché des gens du monde entier, avec des demandes venant des Etats Unis, du Mexique, d’un peu partout. L’international c’est un changement d’échelle pour nous, c’est un peu compliqué, car les réglementations sont différentes dans chaque pays. Nous avons donc demandé à ces nouveaux clients de patienter, le temps que nous ayons pu mettre en place une structure adaptée au marché international.
En somme, nous nous mettons en ordre de bataille pour nous lancer à la conquête du monde !
Si vous deviez créer un nouvelle entreprise dans le même secteur, y a-t-il des choses que vous changeriez ? Quelles ont été les leçons les plus importantes que cette aventure vous a apportées ?
On apprend de ses erreurs, donc c’est vrai que si je devais recréer Fairwind, nous pourrions gagner du temps, sur des points de fabrication bien sûr, mais surtout en termes de communication.
Nous avons développé notre éolienne de manière très technique et finalement assez confidentielle dans nos ateliers. Du coup, quand nous sommes arrivés sur le marché personne ne nous connaissait, et peu de gens connaissaient la technologie. Il a donc fallu dans un premier temps convaincre et répondre à beaucoup de questions sur l’éolien vertical et le petit éolien.
Nous avons eu la chance qu’Electrabel et ENGIE nous fassent confiance mais nous avons quand même mis du temps pour être reconnus.
Si nous avions communiqué avant de créer notre éolienne, ou en cours de fabrication, nous aurions peut être été plus aidés. C’est un travail de fond, faire évoluer les mentalités, montrer qu’il existe d’autres possibilités de développement. Même si le contexte international est inquiétant nous y travaillons !
Donc, en définitive, je ne changerais pas grand-chose à part un peu de pédagogie et de communication pour que le marché soit prêt à accueillir le produit au moment où il est prêt.
Comment a évolué votre relation avec ENGIE ?
Le fait d’avoir participé à un grand salon international comme le CES nous a crédibilisé, même vis-à-vis de nos clients agriculteurs. Les nombreuses retombées dans différentes revue ont permis à la direction d’ENGIE en Belgique de valider leur choix de notre technologie.
Après le CES, Viva Technology… Qu’en attendez-vous ?
Vivatech ça nous rapproche de nos clients, c’est une occasion de communiquer avec un public plus proche de notre public cible. Au CES nous avons suscité beaucoup d’intérêt, mais peu de commandes car notre produit est difficile à exporter, à la fois en raison de son encombrement et des réglementations locales.
La France est un marché que nous sommes déjà en train de développer, et Vivatech sera une bonne opportunité d’appuyer ce développement. La présence d’un grand groupe comme ENGIE est rassurante pour nos acheteurs et apporte un élément de confiance.
J’étais très sceptique avant le CES sur l’intérêt de notre présence, je suis en revanche très confiant sur les opportunités de Viva Tech en termes de commerce et de vente.
Un slogan pour Fairwind ?
Fairwind, votre énergie pour demain, ou en naglais : Fairwind, today’s energy for tomorow’s world
Et enfin, pour vous l’avenir sera… ?
L’avenir sera vert, bien sûr !
Abonnez-vous à la Newsletter ENGIE Innovation