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L'innovation au service de l’économie de l’hydrogène
Nouvelles énergies 29/04/2021

L'innovation au service de l’économie de l’hydrogène

De nombreuses entreprises se penchent aujourd'hui sur des solutions innovantes participant à l'économie émergente de l'hydrogène.

L’objectif est d'accélérer le développement et l'utilisation de l'hydrogène de manière à minimiser l'impact environnemental de la production, à garantir la sécurité énergétique tout en maîtrisant les coûts.

Près de Marseille ENGIE et Total se sont associés pour construire dans une bioraffinerie un site de production d'hydrogène renouvelable baptisé Masshylia

L'hydrogène est en passe de devenir un élément clé dans la construction de cet avenir que nous souhaitons tous plus vert. De nombreux secteurs, de la construction à la production d'électricité en passant par le transport, commencent ainsi à l'intégrer dans leur mix énergétique. La perspective d'une nouvelle source d'énergie propre aussi abondante signifie qu'un écosystème entier se met en action pour produire, stocker et transporter de l'hydrogène à grande échelle.

Toutefois, l’objectif d'accélérer le développement et l'utilisation de la technologie de l'hydrogène de manière à minimiser l'impact environnemental de la production, à garantir la sécurité énergétique tout en maîtrisant les coûts implique un certain nombre de défis complexes à surmonter. Heureusement, nombreuses sont les entreprises, qu’il s’agisse d’acteurs établis ou de startups, s’attelant à trouver des solutions innovantes sur tous les chaînons de l'économie émergente de l'hydrogène.

L’Hydrogène dans la construction


Au Royaume-Uni, Mace Group et AFC Energy collaborent pour remplacer l'énergie utilisée sur les chantiers par de l'hydrogène, une première pour le pays. Comme le rapporte H2 View, le partenariat stratégique comprend le remplacement des générateurs diesel par des alternatives à l'hydrogène.

  • L’industrie de la construction est responsable à hauteur de 38% d’émissions de C02 dans l’atmosphère. Des émissions qui ne sont pas seulement néfastes pour l’environnement, mais qui peuvent aussi avoir un impact sur la santé : les PM2,5, une particule d’air commune aux générateurs diesel, affectent les fonctions respiratoire et cardiaque lorsqu’elles pénètrent dans le corps humain.
  • Mace Group, entreprise de construction mondiale de premier plan, prévoit de mettre en place les premiers systèmes AFC Energy H-Power d'ici début 2022. En plus d'être sans émissions, le générateur d'hydrogène produit également moins de bruit.
  • Mace Group prévoit de supprimer complètement le diesel de ses projets de construction d'ici 2026 avec l’espoir que cet investissement encourage d'autres acteurs de l'industrie à se tourner vers des solutions H2.

L’H2 dans l'acier

En début d’année, dans le nord de la Suède, une usine d'hydrogène vert à grande échelle a reçu le feu vert, dans le cadre d'un investissement de 2,5 milliards d'euros dans la production d'acier sans énergie fossile. H2 Green Steel, à la tête de ce projet, prévoit de proposer de l'acier au meilleur prix du marché d'ici 2024, et s’est fixé comme but de disposer d’une capacité de production de cinq millions de tonnes d'ici 2030.

  • Les clients visés sont les grands équipementiers européens ; l'usine d'hydrogène quant à elle sera intégrée à l'usine sidérurgique.
  • H2 Green Steel s’inspire d’HYBRIT, la première usine pilote d’acier zéro énergie fossile au monde. Les fondateurs d'HYBRIT, SSAB, LKAB et Vattenfall, comptent placer la Suède à l'avant-garde de la production d'acier propre pour y créer ainsi une véritable chaîne de valeur.
  • À l’heure actuelle, H2 Green Steel en est aux dernières étapes de la clôture du financement par actions de série A, avec pour objectif d'obtenir le reste de l’investissement nécessaire par le biais d'un financement de projets verts.



H2 dans la production industrielle

La France et le Brésil en sont également aux premiers stades de la construction d'usines à hydrogène, à même de faire de ces pays de véritables leaders de l'énergie verte dans divers secteurs de production industrielle.

  • En février, Liberty Steel Group, Paul Wurth et Stahl-Holding-Saar ont signé un protocole d'accord (MoU) pour évaluer la faisabilité de ce type d'usine. L'usine de production de fer par réduction directe (DRI) en question, de deux millions de tonnes, comprendra une unité de production d'électrolyse d'hydrogène d'une capacité de 1 GW. L'idée étant d'utiliser un mélange d'hydrogène et de gaz naturel avant de passer à 100% d'H2.
  • Fortescue Future Industries, une filiale de Fortescue Metals Group, et Porto do Açu Operações SA, filiale de Prumo Logistica SA, ont signé un protocole d'accord sur des projets industriels verts à Rio de Janeiro, au Brésil. Comme l’indique International Mining, l'usine sera située dans le port d'Açu, le plus grand complexe industriel portuaire privé en eau profonde d'Amérique latine.

La centrale d'une capacité de 300 MW aura le potentiel de produire 250 000 t/an d'ammoniac vert. Le projet comprend également le développement de l'énergie éolienne et solaire off-shore dans les États d'Espirito Santo et de Rio de Janeiro.


H2 dans les spiritueux

En Écosse, c’est un produit phare qui sera bientôt fabriqué à l’H2 dans le cadre d'une usine collaborative d'hydrogène vert. Iberdrola, leader espagnol des énergies renouvelables, collabore avec plusieurs compagnies d’alcool au Royaume-Uni pour produire du whisky et des spiritueux verts dans les fameux Highlands.

  • À travers sa filiale ScottishPower, Iberdrola finance le projet avec le port de Cromarty Firth et les sociétés de boissons Glenmorangie, Whyte & Mackay et Diageo. Dans le cadre du programme Hydrogène du nord de l'Écosse, ils utiliseront des parcs éoliens onshore et offshore sur le littoral de Cromarty Firth. 
  • L'électricité sera créée grâce à des électrolyseurs alimentés par les parcs éoliens, et non plus par des combustibles fossiles, comme l’explique Offshore Engineer Digital. L'hydrogène produira la vapeur utilisée dans le processus de distillation.
  • Selon Iberdrola, l’emplacement est idéal pour les énergies renouvelables, en raison des installations vertes déjà existantes mais aussi des eaux profondes. En plus de promouvoir la croissance économique locale, l'usine a le potentiel d'exporter de l'énergie verte vers le reste du Royaume-Uni et de l'Europe continentale.

L’ŒIL D’ENGIE - Faire passer le biocarburant au niveau vert supérieur

Située à Châteauneuf-les-Martigues, dans le sud de la France, la bioraffinerie de La Mède produit quelque 500 000 tonnes de biodiesel HVO par an, un procédé qui génère à ce jour 15 000 tonnes annuelles d'émissions de CO2. Afin de réduire ces émissions, ENGIE et Total se sont associés pour construire un site de production d'hydrogène renouvelable au sein même de l'usine. Baptisé Masshylia en référence à la ville voisine de Marseille, le projet comprend plusieurs phases.

  • Premièrement, les fermes solaires d'une capacité totale de 100 MW alimenteront un électrolyseur de 40 MW qui permettra la production de 5 tonnes d'hydrogène vert par jour, pour alimenter le processus de production de biocarburants.
  • Dans une phase ultérieure, des fermes renouvelables seront développées pour alimenter un nouvel électrolyseur d'une capacité de production allant jusqu'à 15 tonnes d'hydrogène vert par jour.
  • La construction des installations est prévue pour 2022, avec comme objectif de démarrer la production en 2024 pour atteindre, à terme, la neutralité carbone d'ici 2050.


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