Q : Bonjour Thibaud. Quoi de neuf depuis CES 2017 ?
On continue à suivre le même chemin. Le secteur du bâtiment reste notre cible principal, car notre produit HeliaSol® s'applique sur les façades ou sur les toits pour produire une électricité verte sur place. La nouvelle la plus fraîche serait notre participation à Solar Graffiti, le premier projet de la campagne ENGIE Harmony, où un terrain de sport près de Mexico City est éclairé la nuit grâce à l'énergie stockée en journée par HeliaSol®.
Q : Heliatek existe depuis douze ans maintenant. Si c'était à refaire, que changeriez-vous ? Quelles sont les leçons les plus importantes que cette aventure vous a appris ?
Pendant ces douze dernières années, Heliatek a développé non seulement de nouveaux nanomatériaux, mais également de nouveaux appareils, films solaires organiques, et procédés de fabrication. Actuellement, nous développons de nouveaux marchés. Pour accomplir tout ceci, il faut du temps et de la persévérance, et ça ne va pas sans heurts. En s'appliquant, on trouve toujours une solution, mais il est important de regarder chaque problème d'un oeil toujours frais. La leçon principale ? Peut-être tout simplement de ne jamais baisser les bras.Concrètement, j'ajouterais qu'il est crucial de disposer à temps d'un capital suffisant. Un manque de ressources financières peut imposer des décisions sous-optimales, ce qui peut tout ralentir considérablement.
Q : Qu'allez-vous montrer sur votre stand à Viva Technology ?
Nous sommes fiers de présenter nos films solaires organiques HeliaSol®, la solution de production d'énergie avec l'empreinte carbone la plus faible de toutes. Nos films sont ultraminces, légers, souples, prêts pour l'installation et le branchement, et peuvent s'appliquer sur une façade ou sur un toit. C'est vraiment vert !
Q : Comment évolue votre relation avec ENGIE ? Avez-vous des souhaits particuliers pour l'avenir, à cet égard ?
ENGIE est un partenaire formidable, qui continue à investir chez Heliatek. Nous avons réalisé notre premier projet commun en Belgique, au centre de recherche Laborelec, près de Bruxelles, où nous avons installé notre HeliaFilm® sur la façade du bâtiment. Ensuite, l'un de nos plus grands projets a eu lieu en novembre dernier, lorsque nous avons habillé de HeliaSol® 500 m² du toit d'une école à La Rochelle.
Et ENGIE, bien sûr, est notre partenaire officiel en France. C'est notre distributeur pour HeliaSol®, qui propose un pack complet de produits et de services, et qui s'occupe de l'installation et de l'entretien. Nous commençons à travailler avec ENGIE dans d'autres pays également, tels que l'Allemagne et les Emirats.
Q : A quelqu'un sur le point de lancer une société similaire ou dans la même branche d'activité aujourd'hui, quels conseils donneriez-vous ?
Q : Pour vous, l'avenir sera... ?
L'avenir sera décarbonisé et décentralisé... et Heliatek en fera partie. Nous avons l'intention de façonner l'avenir de la production d'énergie en permettant à chaque bâtiment de produire sa propre électricité verte.
Q : Quelque chose à ajouter ?
Ce qui est unique chez Heliatek, c'est que nous produisons nos propres matières premières. Nous disposons d'un labo de chimie organique, où travaillent quinze chimistes pour synthétiser de nouvelles molécules qui n'existent pas dans la nature. Ceci nous permet de breveter ces matériaux, et en contrôler ainsi aussi bien le coût que l'accès .
Q : Un slogan pour définir Heliatek ?
L'Avenir, c'est la Lumière
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