Transition énergétique : une priorité stratégique pour le CNRS. Pour exemple, cette solution innovante dans le domaine du stockage de l’énergie, l’invention d’un matériau d’électrode à base d’oxyde de niobium nanométrique qui a été élaboré en s’appuyant sur un mécanisme appelé pseudo-intercalation. A terme, combiner une plus grande capacité de stockage et une meilleure vitesse de charge/décharge dans les batteries.
9,5% des projets collaboratifs du CNRS en 2013 ont porté sur l’énergie, 2e thématique derrière l’environnement (15,3%). La politique de partenariat du CNRS avec les entreprises s’est notamment déployée avec le groupe GDF SUEZ. Développement d’un réseau à travers des rencontres, visites de laboratoires, échanges avec les médaillés du CNRS, des créateurs de stratups ou encore des responsables de bureaux du CNRS à l’étranger.
« Co-construire et réussir ensemble dans un nouvel écosystème de l’innovation en France », une volonté confirmée en 2015 par Marie-Pierre Comets, directrice de la Direction de l’Innovation et des Relations avec les Entreprises. Les ASI font partie des critères de sélection du Comté des engagements, l’instance du CNRS qui traite des déclarations d’invention transmises par les laboratoires. Ils peuvent avoir des répercutions sur la copropriété intellectuelle avec les industriels. Si les avancées issues du partenariat sont situées hors ASI, alors le CNRS cède sa quote-part à l’entreprise ou négocie avec elle le versement d’un cash libératoire.
Photo : Vue sur la tour solaire et les héliostats de la centrale solaire Thémis remise en service pour le projet Pégase (production d’électricité par turbine à gaz et énergie solaire). Copyright P. Egea /CNRS
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