Depuis 2010 et la définition de sa mission
initiale, la zone s’est donné comme objectif de ne fonctionner qu’à
l’électricité issue de sources renouvelables. Dix ans plus tard, au gré des
projets qui s’y sont développés, les partenaires ont adopté une « culture du
prosommateur », sorte d’infrastructure énergétique intégrée basée sur un
concept de réseau intelligent.
Voici quelques caractéristiques-clés de ce qui
pourrait faire les villes intelligentes (et verte) du futur :
- Le projet de quartier durable comprend la construction de 9 000 maisons et 9 000 bureaux. Ces bâtiments, à l’instar des transports, doivent être alimentés au biogaz, à la biomasse, au solaire, aux déchets et à l'énergie éolienne – tous produits localement.
- Le réseau intelligent prend en compte à la fois les besoins énergétiques individuels des bâtiments et les conditions météorologiques. Pour ce faire, il maximise par exemple la production d'énergie éolienne les jours de vent et stocke l'électricité en surplus pour une utilisation ultérieure.
- L’interface prend la forme d’un dispositif de gestion d'énergie qui se connecte aux systèmes de gestion de chaque bâtiment, afin de partager des informations en temps réel. Les habitants des appartements et maisons sont ainsi en mesure de diminuer ou d'augmenter les températures de consigne pour leur circuit de chauffage ; les fournisseurs d'énergie peuvent quant à eux ajuster en conséquence l’alimentation en énergie des bâtiments.
- A terme le projet, pour l’heure mis en place à l’échelle régionale, prendra également en compte des problématiques de transport durable, de gestion des déchets et de recyclage.
(© Maria Eklind)