Bonjour Frédéric, que fait donc Ürbik ?
Nous développons des points d’information et de services connectés 100% autonomes. Nous aimons parler de solutions phygitales car elles rapprochent les univers physique et digital. En effet, nous venons agglomérer un ensemble de services numériques sur une solution physique - le mobilier. Notre solution permet de dialoguer directement avec le portable des usagers, sans téléchargement et sans passer par une appli. Pas d’appli, pas de téléchargement, pas d’écran : c’est notre credo.
Quels services proposez-vous ?
Nous avons plusieurs cas d’usage.
Dans tous les cas nous proposons des accès internet, des recharges mobile et nous intégrons des capteurs qui permettent de ramener des données pour la collectivité.
Comme nos systèmes sont autonomes en énergie (notamment) nous pouvons être très agiles en termes d’implantation, et amener ces services là où on en a besoin, là où il y a des usagers potentiels, indépendamment des infrastructures déjà en place et sans travaux. Cette agilité nous permet aussi de proposer des installations non permanentes que ce soit pour de l’événementiel ou dans des périodes de pics touristiques.
Précisons que cette autonomie en énergie est assurée par du solaire photovoltaïque.
Bien que toute jeune, votre startup a déjà pu installer de nombreux dispositifs ?
Oui, même si officiellement l’entreprise n’existe que depuis octobre 2017, nous avons remporté, alors que nous étions encore en phase de R&D, un marché avec la ville de Paris dans le cadre de l’Euro 2016 pour développer la qualité d’accueil et d’information des visiteurs à Paris durant cette période.
Nous avons ainsi mis en place 11 dispositifs répartis dans tout Paris, de l’Opéra au Panthéon, la Bastille, République, etc… grâce auxquels nous fournissions des informations sur les points d’intérêt dans un rayon de 10-15 mn. Au cours de cette période, nous avons eu 20 000 utilisateurs/mois et ces installations prévues pour durer 3 mois sont restées en place 18 mois. Au vu de l’usage significatif de ces équipements, la Ville a en effet souhaité poursuivre l’expérience.
Pour l’utilisateur final, vos services sont gratuits ?
Oui, nos clients sont avant tout des collectivités, dans le cadre de programmes d’accueil ou d’information, au même titre qu’un (petit) office du tourisme.
Et pour l’utilisateur, le service est bien sûr gratuit.
Qu’allez-vous exposer à Vivatech ?
Sur le stand, nous aurons une maquette du mobilier, et un dispositif portatif qui permettra de pousser des contenus sur les téléphones des visiteurs.
Nous pourrions ainsi imaginer d’informer les visiteurs sur les startups du Lab, ou sur les animations prévues.
Qu’attendez-vous de votre présence à Vivatech sur le lab ENGIE ?
Ce sera notre troisième participation à Vivatech, nous connaissons donc bien cet événement et pour nous c’est le meilleur moyen de rencontrer réellement des décideurs de grosses structures.
Nous espérons que cette édition 2018 nous permettra d’aller plus loin dans notre relation avec ENGIE, avec qui nous sommes déjà en contact (ENGIE Ineo) sur des thématiques de smart city.
Toutes proportions gardées, les cibles d’ENGIE sont aussi les nôtres : collectivités, acteurs publics. Pour une startup, c’est difficile d’identifier la multitude d’actions que peut mener un Groupe comme ENGIE, nous n’en avons qu’une vision partielle, et Vivatech sera l’ occasion de créer des points de contact, de rencontres avec des BU ou d’autres acteurs chez ENGIE, pour mieux identifier des attentes, des problèmes et préciser les besoins.
Nous voici à la fin de cet entretien. Il me reste à vous demander : Pour vous l’avenir sera … ?
L’avenir sera radieux… s’il arrive à trouver l’équilibre entre l’humain, le smart et le durable.
Et radieux, il doit l’être : nous avons besoin de soleil puisque nos solutions sont photovoltaïques !
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