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Portraits de pionnières dans l'informatique
Le saviez vous ? 08/03/2021

Portraits de pionnières dans l'informatique

Depuis 2013, la féminisation des métiers de l’IT est une priorité pour ENGIE IT qui s’engage avec des actions concrètes et innovantes ! ENGIE IT atteint désormais 30% de femmes au sein de ses effectifs. A l'occasion de la journée internationale des droits des femmes, ENGIE IT vous propose un article spécial dédiée aux femmes pionnières dans le domaine de l'informatique. Découvrez les portraits de celles qui ont marqué l'IT : Ada Lovelace, Grace Hopper, Hedy Lamarr et Margaret Hamilton.


Ada Lovelace, 1815-1852

Comtesse de Lovelace, née Ada Byron,  et pionnière de la science informatique : « le premier programmeur du monde ».

Ada  Lovelace est  célèbre  pour  avoir  réalisé le  premier véritable programme informatique,  lors  de  son  travail sur  un  ancêtre de  l'ordinateur : la machine analytique de Charles Babbage. Dès 1842, Ada Lovelace a conçu ce programme avec la simple supervision de Charles Babbage. Dans ses notes se trouve le premier programme publié, destiné à être exécuté par une machine. Elle a également entrevu et décrit certaines possibilités offertes par les calculateurs universels, allant bien au-delà du calcul numérique et de ce qu'imaginaient ses contemporains.

Ada Lovelace et ses travaux furent exhumés avec l'avènement de l'informatique. Et c'est en son hommage que l’on a appelé «Ada » le langage de programmation conçu entre 1977 et 1983 pour le département de la Défense américain (DoD). Ada Lovelace a donné son nom à la première école d'informatique féministe Ada Tech School5, créée en 2019 à Paris. Nous pouvons également apercevoir son portrait sur les hologrammes d'authentification des produits Microsoft.


Grace Hopper, 1906 - 1992

Informaticienne : conceptrice du 1er compilateur (A-O System) et du langage COBOL. 

Dès 1943, Grace Hopper s'engage dans la marine américaine en tant que lieutenant, elle est affectée l’année suivante au Bureau of Ordonance Computation Project de l'université Harvard au sein du projet Harvard Mark I. Elle fait partie du premier groupe, comptant trois personnes, apprenant à le programmer. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, elle continue à travailler au développement des ordinateurs Harvard Mark II puis Harvard Mark III.

En 1949, Grace Hopper est employée par Eckert-Mauchly Computer Corporation (EMCC) et rejoint l'équipe développant UNIVAC I à Philadelphie. Grace Hopper conçoit l'année suivante le premier compilateur pour UNIVAC I, nommé A-0 System. À partir de 1957, elle travaille pour IBM, où elle défend l'idée qu'un programme devrait pouvoir être écrit dans un langage proche de l'anglais plutôt que du langage machine : de cette idée naît le langage COBOL en 1959.Au  cours des  années  1970, elle  mène les  travaux d'établissement de  normes pour les  ordinateurs, en  particulier les  premiers langages de programmation évolués : Fortran et COBOL. Grace Hopper reste dans la Marine jusqu'en 1986, elle est alors l'officier le plus âgé de la marine américaine et obtient le grade de Rear admiral (lower half).Elle est enterrée avec les honneurs militaires au cimetière national d'Arlington en 1992.


Hedi Lamarr, 1914 - 2000

Actrice, productrice, inventrice : co-inventrice d’un codage utilisé actuellement pour les liaisons chiffrées militaires, la téléphonie mobile, le GPS ou la technologie Wi-Fi.

Viennoise installée à Hollywood, cette actrice a joué sous la direction des plus grands réalisateurs de l'époque et était désignée en son temps comme la « plus belle femme du monde ». Mais outre sa carrière au cinéma, elle a marqué l'histoire scientifique des télécommunications ! En 10 juin 1941, Hedi Lamarr et George Antheil dépose le brevet de leur invention le « système secret de communication » dans le but d'aider les Alliés. Ce brevet intitulé Secret communication system décrit un système de variation simultanée des fréquences de l'émetteur et du récepteur, selon le même code enregistré (le support utilisé étant des bandes perforées inspirées des cartes des pianos mécaniques), où Antheil donne tout le crédit de la partie fonctionnalité à Hedi Lamarr, précisant que son travail à lui sur le brevet était simplement technique. Cependant, cette idée était tellement novatrice que la Marine américaine n'en a pas immédiatement saisi l'importance et ne la met pas en pratique. Dès les années 1950, cette technique est utilisée lors d’un projet de détection de sous-marins par avions, elle est également utilisé lors de la crise des missiles de Cuba en 1962 et pendant la guerre du Viêt Nam. Ce dispositif estt également déployé par les fabricants de matériels de transmission depuis les années 1980 : pour la plupart des téléphones portables, pour le positionnement par satellites (GPS, GLONASS...), pour les liaisons chiffrées militaires, pour les communications des navettes spatiales avec le sol, ainsi que pour la téléphonie mobile ou dans la technique Wi-Fi !

Hedi Lamarr n’est reconnue pour son invention qu’en 1973 lors de la première « Journée nationale de l'inventeur ». En 1997, elle reçoit le prix de l'Electronic Frontier Foundation américaine pour sa contribution à la société. À partir des années 2000, elle devient le symbole de l'innovation et l’on célèbre son génie. En 2003, elle figure sur la première de couverture de Dignifying Science : Stories About Women Scientists. En 2014, la « plus belle femme du cinéma » et le pianiste George Antheil sont admis au National Inventors Hall of Fame à titre posthume.


Margaret Heafield Hamilton, 1936 -

Informaticienne, ingénieure système et cheffe d'entreprise américaine : Directrice du département software engineeringqui conçut le système embarqué du programme spatial Apollo. 

Margaret Hamilton étudie les mathématiques à l'Université du Michigan en 1955, avant d'obtenir sa licence de mathématiques au sein du Earlham College en 1958.Elle choisit ensuite d'intégrer le MIT en 1960 pour développer des programmes informatiques de prévision météorologique sur des ordinateurs LGP-30 et PDP-1.An 1963, elle rejoint le Laboratoire Charles Stark Draper du MIT où elle travaille pour les missions du programme Apollo de la NASA sur les logiciels embarqués dans les vaisseaux spatiaux qui doivent prendre en charge la navigation et l'atterrissage sur la Lune. Elle devient responsable de l'équipe chargée du développement du logiciel embarqué utilisé par les missions Apollo puis Skylab. Elle innove dans le domaine du processus de construction des programmes de vols et de leur environnement de développement, en normalisant et en rationalisant ces processus dans toutes les phases de développement. La qualité des programmes développés sous sa supervision ont joué un rôle crucial au cours de la mission Apollo 11, notamment en évitant une interruption de l'atterrissage du module lunaire Apollo sur la Lune.

De 1976 à 1984, Hamilton co-fonde avec Sayden Zeldin l'entreprise Higher Order Software développant le programme USE.IT basé sur la technologie HOS, il est utilisé dans de nombreux projets gouvernementaux.  En 1986, elle crée et dirige la société Hamilton Technologies qui met au point un nouveau langage de programmation : l'Universal Systems Language (USL) et son environnement automatique associé, le « 001 Tool Suite ».

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