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Il y aurait en France un gisement d’environ 6,2 millions de tonnes de déchets bois, dont une partie est valorisable en combustion.
La combustion du bois, une des activités humaines les plus anciennes, suscite pour autant des développements scientifiques technologiques.
Le Lab Cylergie contribue à développer un argumentaire concis, basé sur des études externes au Groupe, sur la neutralité carbone et la disponibilité de la ressource, son impact environnemental, ses facteurs d'émission, etc. Des campagnes de mesures d’émission sur cheminées objectivent la faible contribution des installations industrielles de combustion à la pollution atmosphérique.
En collaboration avec les fournisseurs d’équipements, le Lab Cylergie conçoit des solutions de filtration innovantes pour des installations visant le zéro émission, en adoptant notamment des technologies spécifiques à l'industrie/incinération. Ce type de solutions est par exemple appliqué sur l’offre d’ENGIE Solutions pour l’Eurométropole de Strasbourg qui combine géothermie profonde, récupération de chaleur fatale et une chaufferie biomasse avec absorbeur-neutraliseur, épuration au charbon actif et à l’urée.
L’équipe travaille à la répétabilité et l'adaptabilité de ces solutions efficaces de traitement des fumées réduisant poussières et autres polluants solubles.
Le Lab Cylergie travaille aussi sur les enjeux techniques de ce nouveau métier, notamment sur la résistance à la corrosion d’équipements de cogénération bois de classe B de plus de 50 MW thermiques, soumis à des fumées corrosives et à des conditions sévères de température et de pression. Les campagnes de mesures du Lab valident les calculs des constructeurs, les conditions de combustion optimale, le suivi de l’encrassement.
Le secteur bois-énergie pourrait être exposé aux risques d'approvisionnement en raison des problèmes de logistique et de concurrence du secteur du papier. De nouvelles ressources assimilées aux déchets (Bois de classe B et CSR) seront nécessaires pour atteindre les objectifs de réduction carbone, ouvrant tout un champ de recherche, à commencer par l’inventaire encore incertain des ressources : il y aurait en France un gisement d’environ 6,2 millions de tonnes de déchets bois, dont une partie est valorisable en combustion.
Largement de quoi alimenter les projets de recherche en collaboration avec les autres Labs du groupe, notamment Laborelec.