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Être une femme nous pousse à vouloir nous dépasser !
Témoignage 24/02/2021

Être une femme nous pousse à vouloir nous dépasser !

Notre “Woman in Research” est aujourd'hui Audrey Hubert, Chef de projet au Lab liquéfaction au ENGIE Lab Crigen. Toute jeune et passionnée,  Audrey nous a parlé de son parcours et de la place des femmes dans le milieu de la Recherche.

Si je devais mettre un mot sur le monde de l’énergie de demain, ce serait « diversifié » et « incertain ».

La recherche est un milieu positif où les femmes ont autant de chances que les hommes.

Audrey Hubert

Peux nous dire quelques mots sur ton parcours professionnel ?

Audrey H. Depuis le lycée, j’ai toujours voulu travailler dans la chimie. J’ai intégré l'ENSIC, une école spécialisée dans les procédés chimiques, un secteur qui offre beaucoup de débouchés, qui ouvre à la R&D, à l'ingénierie et également à la production dans différents secteurs, l'énergie, la pharmacie, l'alimentaire et la cosmétologie. 
Je me suis spécialisée dans les procédés énergétiques, un domaine qui m'intéressait particulièrement du fait des changements en cours dans le monde. J'étais très attirée par l'énergie, avec l’envie d’apporter ma contribution au changement énergétique en marche.
Après deux ans à Polytechnique à Montréal (Canada), dans un cursus orienté développement durable et environnement, je suis arrivée en stage au CRIGEN au Lab Liquéfaction et ça a été le coup de foudre mutuel. Après un an en tant qu'ingénieur de recherche je suis passée chef de projet en octobre 2020.

Pour toi, être une femme dans ce secteur, est-ce plutôt un atout ou un handicap ?

Audrey H.  Je voudrais me débarrasser de l’image « être une femme, c'est un handicap » !
Je ne ressens aucun frein dans ma vie professionnelle, du fait d'être une femme, au CRIGEN en tout cas. La recherche est un milieu positif où les femmes ont autant de chances que les hommes. 
Pour autant, est-ce un atout ? Comme dans la vie de tous les jours, c’est un atout d'être une femme, ça nous pousse à vouloir nous surpasser, peut-être parce que nous ressentons le besoin de faire nos preuves, d’aller plus loin dans les choses, d’être perfectionnistes et plus passionnées.

Comment vois-tu le futur de l’énergie dans le monde de demain ?

Audrey H. Le monde de l'énergie est inquiétant tout comme le monde de demain, et recèle beaucoup d'incertitudes, surtout pour les gens de mon âge. Demain, l'énergie sera beaucoup plus diversifiée. A côté des énergies dites fossiles, pétrole, gaz on verra le déploiement de l'hydrogène, du biogaz et des carburants synthétiques, avec une pluralité d’acteurs. En plus des grands groupes, ENGIE, EDF, Total, je pense que les startups auront leur place.
Beaucoup de choses dépendent des prises de position des différents gouvernements, et cet aspect n'est pas toujours très prévisible. Le gouvernement français s'est par exemple positionné sur l'hydrogène, avec un plan de relance récent.. Est-ce que les changements de gouvernement risquent de modifier les priorités ?
Si je devais mettre un mot sur le monde de l’énergie de demain, ce serait « diversifié » et « incertain ».

Les femmes ont-elles un rôle spécifique à jouer dans la transition énergétique ?

Audrey H. Malgré elles, les femmes ont un rôle un peu spécifique. Naturellement, elles se mettent des barrières, des challenges un peu plus hauts que certains hommes. Par exemple, je trouve que j’ai les mêmes chances que mes collègues masculins, mais malgré moi, je me sens obligée de faire plus d'efforts même si ça n’a pas de sens et que ça ne devrait pas être le cas. 

Est-ce qu'il y a un projet sur lequel tu as travaillé, dont tu es particulièrement fière ?

Audrey H.  Ce n’est pas un projet, mais je suis fière de mon parcours. Je suis arrivée au CRIGEN comme ingénieure de recherche. Au bout d’un an, il m’a été proposé  de reprendre en main la gestion d'un des projets au sein du Lab. Je suis vraiment fière d'en être arrivée là aussi vite et j’imagine que c'est une forme de reconnaissance pour mon travail dans l'équipe. 

Est-ce que tu as un message pour les femmes dans la tech ou ailleurs ?

Audrey H.  Mon message pour les jeunes au lycée ou en école, c'est que tous les domaines sont accessibles aux femmes. Je voudrais les rassurer en leur disant que je n'ai jamais rencontré de frein au travail. 
Je pense que ce n’est pas spécifique au CRIGEN ni à ENGIE. Il faut que les femmes et les jeunes qui sont en école et au lycée se disent qu'elles peuvent faire n'importe quel métier sans se mettre de freins, ni professionnels ni personnels.
Dessin : Marie Désert ©ADAGAP, Paris 2021



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