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Céline et Steve, Delivery Leads, Laborelec
Diversité 13/02/2023

Céline et Steve, Delivery Leads, Laborelec

Céline Hautfenne et Steve Nardone sont tous deux Delivery Leads au sein du département Nucléaire chez Laborelec. Tous deux considèrent que si l’égalité professionnelle homme-femme a beaucoup progressé, en particulier chez ENGIE, cela reste encore assez dépendant des cultures.Nous leur avons posé quelques questions.

Votre itinéraire professionnel en quelques mots.

Steve
J'ai commencé à Laborelec en 2006, c'était mon premier job d'ingénieur en matériaux, je travaillais principalement sur l’analyse des problèmes d’endommagement dans des turbines à gaz. En 2012, j’ai été détaché pendant 18 mois dans la branche internationale d’ENGIE à Londres en tant qu’expert matériaux, avant de revenir sur le site de Laborelec fin 2013 pour débuter un programme de recherche sur l'impression 3D métallique.
Depuis 3 ans, je coordonne les programmes de recherche en matériaux à Laborelec, aussi bien pour ENGIE R&I que pour les projets collaboratifs, tels que les programmes européens.
Céline
Après un diplôme d’ingénieur matériaux en 2011, j'ai fait un an à l’ESA (European Space Agency) dans le cadre du programme YGT (Young Graduate Training) destiné aux jeunes diplômés. Ensuite, j'ai commencé à travailler à Laborelec il y a un peu plus de 10 ans. 
J’ai commencé dans la même équipe que Steve, l’équipe des matériaux métalliques, mais avec un focus sur les chaudières, et non sur les turbines Gaz. 
J'ai petit à petit aussi intégré l'équipe qualité à Laborelec, je me suis diversifiée et depuis l’an dernier, nous sommes tous les deux « Delivery Lead ». L’un comme l’autre, nous suivons un portfolio de projets dans un domaine spécifique d'activité.
Il s’agit d'assurer l’avancement technique des projets, de faire en sorte que les plannings et les budgets soient respectés, et parfois de faire l'interface avec les clients.

Vous avez chacun votre portefeuille de projets ou vous intervenez sur le même ?

Céline
Je centralise les projet « failure », à savoir toutes les études liées à un endommagement, quel que soit le matériau (métal, béton,…) ou la provenance (des centrales conventionnelles, éolien…). Dès que quelque chose est cassé ça rentre dans mon portefeuille.
Steve
Mon portfolio est plus lié à la recherche collaborative et à l'innovation, les projets de recherche identifiés dans le cadre de R&I, mais aussi les projets collaboratifs qui bénéficient de fonds européens ou régionaux. Mes activités regroupent l’identification des sujets-clés, la préparation des dossiers de soumission dans le cadre de projets subsidiés, ainsi que le suivi technique et budgétaire durant toute la phase de vie de ces projets.

Pour vous, être un homme ou une femme dans ce métier, c’est plutôt un atout ou plutôt un handicap ?

Céline
Je trouve que ça peut être un atout ou un handicap. Dans le contexte belge, français ou plus globalement européen, c’est plutôt un avantage d’être une femme. Par exemple sur un site industriel où on est vraiment dans un monde d'hommes, notre expertise n’est pas remise en question. De plus, si j’ai besoin d'un coup de main il y aura tout de suite quelqu’un qui sera prêt à m'aider.
Dans des pays de culture différente, c'est plus compliqué, on doit s'affirmer, on est spontanément moins prise au sérieux. 
Steve, est-ce que tu as la même impression ? 
De mon côté, je ne peux donner mon avis que d’un point de vue masculin. Peut-être qu'à première vue, dans certains contextes, être un homme peut être considéré comme un avantage, mais à moyen ou à long terme, c'est la compétence et les qualités humaines qui priment
Un homme peut être totalement décrédibilisé s'il a pas la compétence voulue et ça se voit très vite. C’est sur la durée qu'on voit la compétence.
Céline, une réaction par rapport à ce que dit Steve ?
Il a raison, même dans le cas dont je parlais de pays où la culture est très différente, même si le premier contact est difficile pour une femme, à la fin c'est la compétence qui prime.

Pour vous l'égalité professionnelle c'est… ?

Steve 
C'est naturel, enfin, ça devrait être naturel quels que soient les spécificités de chacun. 
Céline
Pour moi, c'est avoir les mêmes possibilités d'évolution, que ce soit de carrière ou personnelle, sans que ce soit lié à l'âge, la religion, le sexe, ou la couleur des yeux ! 
Steve
Oui, ça devrait être naturel et chez Laborelec, je pense que ça l’est. Durant 10 ans ma responsable hiérarchique était une femme, mon maître de stage pour mon travail de fin d'étude était une femme.  Pour moi que ce soit un homme ou une femme, ce qui compte c’est vraiment la compétence et la manière d'interagir avec les autres.
Céline
A Laborelec c’est assez équilibré, notre chef de département est une femme. Les femmes sont moins nombreuses mais c’est plutôt lié au manque de femmes dans les filières scientifiques.

Une anecdote à raconter dans votre parcours ? 

Céline
Pour ma première mission sur site au Sultanat d’Oman, j’accompagnais un top expert, quelqu’un avec beaucoup d'expérience, plus âgé, auprès de qui j’avais beaucoup à apprendre. Lors du premier contact avec le client, celui-ci m’a prise pour la fille de l’expert et il a supposé que j’étais en vacances, que je venais faire du tourisme pendant que « papa » travaillait. 
J'ai dû expliquer que je faisais partie de Laborelec et que je venais moi aussi inspecter leur centrale. Il y a eu un petit moment de flottement ! C'était assez marrant comme première expérience en tout cas.
Steve
Je n’ai pas d’anecdote aussi drôle ! 
Ca m'arrive souvent d’être le seul homme dans des réunions de projet, et donc parfois je me sens un peu seul (rires).
Je trouve qu’on voit beaucoup plus de filles maintenant dans les métiers techniques ou d'ingénieur sans doute parce qu'à l’université la proportion de filles est plus élevée, en tout cas en matériaux et en chimie. 
Céline
C'est vrai que dans notre département ça commence à plus être plus équilibré. Mais il y a encore des départements plus masculins, par exemple en électricité et digitale. 

Quel est l’aspect de votre travail que vous trouvez le plus passionnant ? 

Céline
Pour moi c'est le fait que le travail soit hyper varié. C’est toujours différent, et même au bout de 10 ans, je découvre plein de choses nouvelles, je n’arrête pas d'apprendre. C’est ce que j’aime. Je ne m'en lasse pas. 
Et maintenant que nous avons la vue sur tout un portfolio de projets, c'est encore plus intéressant.
Steve
Je suis d'accord avec Céline, même si pour moi, un autre aspect très intéressant dans mon travail, c'est d’avoir des défis à réaliser sur la journée en même temps que d'autres sur le long terme, à 1, 2 ou 3 ans. Ces actions très court terme sont motivantes car je vois avancer les choses, avec un sentiment de participer à mon échelle à des objectifs long terme.

C'est quoi le projet le plus fou sur lequel vous ayez travaillé ?

Steve
C’est un projet sur lequel Céline et moi avons travaillé ensemble !  En 2013, 2014, la Direction de la Recherche nous a demandé de développer une expertise particulière en impression 3D métallique. C'était tout nouveau dans le groupe, on partait de rien et il fallait tout construire en très peu de temps. 
Dans le cadre de ce projet, tout un pan était lié à la mise en place « from scratch », d'un labo pour traiter les poudres métalliques
Céline
On nous a donné un local et on nous a dit, voilà, il faut en faire un labo dédié à l'analyse des poudres métalliques et vous avez 6 mois ! On a commencé par une feuille de papier, il fallait faire le choix des équipements à installer, tirer les lignes électriques, prévoir les mesures de sécurité à mettre en place, la communication, le marketing… Il fallait tout déterminer : combien de volts à tel endroit, où il faut de l'air comprimé, de l'argon ou de l'azote, décider où on met les équipements, commander des armoires, des tables de travail. Prévoir un évier avec de l'eau, faire le benchmark des constructeurs et des fabricants, etc…
C'était vraiment intéressant, on a eu beaucoup de liberté pour ce projet et on a pu aborder des domaines auxquels on ne touche pas souvent, comme faire valider le compteur électrique pour le laboratoire.
C'était vraiment un chouette projet, un beau challenge !

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