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La diversité comme moteur de la performance
Diversité 17/02/2023

La diversité comme moteur de la performance

L’une dirige le Lab Crigen, l’autre Laborelec, deux fleurons de la recherche chez ENGIE. Adeline Duterque et Michael Marique partagent une mission et une passion pour les équipes qu’ils dirigent.  A l’occasion de la Journée Internationale des Femmes, ils se sont prêtés au jeu de l’interview croisée.

Aucun métier chez ENGIE n’est genré, et ma conviction personnelle, c'est que la force d'un collectif vient de la diversité des personnes, des genres, des religions, des origines. Adeline Duterque

J'ai toujours trouvé que la diversité est une richesse. La diversité, ça comprend le genre mais aussi la diversité culturelle, religieuse ou l'origine ethnique des gens. Michael Marique

Votre parcours professionnel en quelques mots ?

Adeline 
J’ai alterné des fonctions de stratégie, des fonctions commerciales et des fonctions de management opérationnel. Je suis dans le Groupe depuis 30 ans : j’ai notamment été Directrice  Commerciale de GRDF, je me suis ensuite occupée de prospective et des scénarios corporate du Groupe à la Direction de la Stratégie, avant de prendre la direction du Crigen en 2019.
Michael 
Je suis ingénieur polytechnicien. Après un début de carrière au grand international sur de gros projets de construction industrielle, je suis rentré chez Electrabel en 1995. J'ai occupé pas mal de fonctions différentes en production d'électricité : construction, exploitation et maintenance de centrale thermique un peu partout. Ensuite chez Marketing and Sales BeLux, je me suis occupé de la négociation  des contrats de vente de gaz et d’électricité avec de très gros clients comme ArcelorMittal ou des cimentiers comme Lafarge, Heidelberg ainsi que de business développement à l’international.  
Quelques années plus tard on m'a proposé un nouveau défi, devenir chef Information Officer de Marketing and Sales Benelux. Cela coïncidait avec  le développement fulgurant du eBusiness et du Digital au début des années 2010 avec d'énormes challenges à relever.
Fin 2014 je suis devenu Directeur Général de Laborelec, poste que j'occupe encore aujourd'hui.

Si vous deviez définir votre mission en une phrase ?

Adeline
Ma mission est de diriger ce très beau centre de recherche composé d’équipes passionnées qui développent des activités de R&D dans des domaines très variés :  gaz verts, roadmap de décarbonation des clients du groupe (industries, bâtiments et villes du futur) ainsi que des sujets transverses comme Environnement et société, Drones et robots, Nanotechnologie, Capteurs et connectivité ou encore Intelligence artificielle.
Michael
En tant que Directeur Général de Laborelec, ma mission est de gérer et développer un centre d'expertise et de recherche de pointe qui couvre tous les maillons de la chaine de valeur de l’électricité : production, transport, distribution et usages avec un focus tout particulier sur la transition énergétique et la réduction de l’empreinte carbone de nos clients. Nous avons des experts passionnés et de très haut niveaux répartis sur 3 continents. C'est un travail passionnant et que j'adore.

Pour vous, être une femme / une femme dans ce métier, c’est plutôt un atout ou un handicap ? 

Adeline 
Aucun métier chez ENGIE n’est genré, et ma conviction personnelle, c'est que la force d'un collectif vient de la diversité des personnes, des genres, des religions, des origines. Donc pour moi, être une femme ou un homme ce n’est ni un atout ni un frein, c'est une nécessité d'équilibre qui va permettre la performance de l'entreprise. 
Michael 
Pour moi, c'est totalement neutre.  J'ai eu la chance au cours de ma carrière de travailler avec beaucoup de femmes et j'ai toujours trouvé que la diversité est une richesse. La diversité, ça comprend le genre mais aussi la diversité culturelle, religieuse ou l'origine ethnique des gens. 
Je crois profondément que la mixité est la force du collectif. J'ai vu le monde évoluer depuis les années 90, et maintenant la mixité est reconnue comme un véritable atout.

Pour vous, l'égalité professionnelle c'est…

Adeline
C'est une nécessité sur le plan de la performance de l'entreprise. Et sur le plan personnel, c’est un devoir.
Michael
C'est tout à fait normal ! Je n'ai jamais fait de différence entre un homme et une femme lors d'un recrutement, d'une promotion, d'une augmentation salariale. C'est d’ailleurs un point sur lequel nous sommes très attentifs. 
Le défi chez nous, c'est que notre population est composée principalement d'ingénieurs, de scientifiques. Et ce n'est malheureusement pas toujours facile d'engager des femmes alors qu’en Belgique, dans les filières scientifiques on a entre 10 et 14% de filles, un ratio qui évolue très peu. Mais nous sommes attractifs, puisque près de 25% du personnel est féminin à Laborelec ! Je crains que l'objectif 50/50 ne soit quasiment impossible à atteindre, tant que les filières universitaires et les mentalités n'auront pas changé. 
Une autre mixité bien représentée chez Laborelec est celle des nationalités, puisque nous regroupons 26 nationalités différentes en Belgique mais également 6 filiales sur 3 continents avec des équipes locales. Cette mixité internationale est une grande richesse à tous les niveaux.

Est-ce que vous avez vécu une anecdote mettant en jeu le « rôle » traditionnellement attribué aux femmes et aux hommes ?

Adeline
Je n'ai jamais perçu de de discrimination à ce sujet. Mes chefs ont toujours eu ce souci d'équilibre. 
Concernant l’anecdote, je me souviens d’avoir participé à un voyage au Japon avec la Direction Commerciale de Gaz de France et nous avions été invités à dîner par Tokyo Gaz. J’étais la seule femme de la délégation française et nos homologues japonais s'étaient sentis obligés, pour le dîner, d'inviter une femme pour que je ne sois pas seule ; mais cette femme n'a pas ouvert la bouche de la soirée et ne parlait sans doute même pas anglais. 
Michael 
Le seul élément que j’ai envie de mentionner,  c'est que je viens de me rendre compte en préparant cette interview que dans mon comité de direction il y a une parité parfaite avec 3 hommes et 3 femmes. Ces personnes ont été nommées pour leurs compétences et pas en fonction de leur genre. 

Quel aspect de votre métier trouvez-vous le plus passionnant ?

Adeline 
Ce qui me paraît le plus intéressant, c'est la diversité. Il y a dans ce métier des aspects scientifiques et techniques. Il y a des activités de management, de pilotage, de développement, d'alignement stratégique… c'est extrêmement complet et c'est cette diversité que je trouve passionnante. 
Et puis si je ne devais retenir qu'un aspect, ce sont les chercheurs, qui sont des gens passionnés par leur métier. Leur contact est extrêmement enrichissant, et j’apprécie de travailler avec des gens qui sont au cœur du réacteur pour préparer l’avenir ENGIE.
Être en contact avec ces experts passionnés est pour moi une fierté et une source de motivation sans cesse renouvelée.
Michael
Je peux en parler pendant des heures, mais je vais essayer d'être concis ! Être Directeur Général d'un centre d'expertise comme Laborelec correspond à une très grande variété de fonctions : du management, de la gestion, de la stratégie, du développement commercial, de l’expertise technique, de l’innovation… et surtout des relations humaines.
Une de mes fiertés est que Laborelec soit un acteur de la transition énergétique. Grâce à notre R&D et nos autres activités d'expertise opérationnelle, nous fournissons sur le terrain à travers le monde une vraie valeur ajoutée dans la décarbonation du monde actuel et nous aidons à faire bouger les choses. 
La grande variété de ce travail est extrêmement stimulante intellectuellement et passionnante, tout comme le fait d’aider le monde à évoluer. 
Pour résumer, grande diversité, beaucoup de challenges, beaucoup de problèmes à régler, mais si c'était facile, on ne serait pas là !

Quel est le projet le plus fou sur lequel vous avez eu l'occasion de travailler au cours de votre carrière ?

Adeline
Pas vraiment des projets fous, plutôt des projets vraiment ambitieux.
Si je ne devais en retenir qu'un dans ces dernières années, ce serait l'industrialisation de Gaya, un projet assez fou dans une boîte dont la philosophie de départ était de se dire techno-agnostique. 
Au début, je n'aurais pas misé lourd sur le fait qu'on réussisse ! Ce n’est pas encore fini, mais on peut être fiers d’avoir fait tomber un certain nombre de murs. A force d'obstination, de ténacité des équipes, de bonnes volontés à l’intérieur et en dehors du Crigen, je suis convaincue que ce projet sera un succès historique pour le Groupe.
Michael 
Ma mission actuelle est le projet dont je suis le plus fier. Je suis arrivé à Laborelec fin 2014 avec pour mission de redresser la situation.  Laborelec était alors en déclin du fait, entre autre, de la fermeture de nombreuses centrales thermiques en Europe. 
Dans les années quatre-vingts pendant mes études d’ingénieur, j'avais eu la chance de connaître un Laborelec véritable fleuron des centres d'expertise en Europe. Je me suis donné comme objectif d’en refaire un centre d'expertise reconnu au niveau international. 
Quand je me retourne sur ces 8 années assez folles, assez complexes, je pense que grâce à l'aide de tout le personnel, nous avons collectivement réussi notre pari. Quand je suis arrivé, nous étions 238. Aujourd'hui nous sommes plus de 350 ! On a plus que doublé le chiffre d'affaires, on a réussi à revenir au centre de l'échiquier. Nous sommes reconnus par ENGIE et par la communauté scientifique internationale comme un centre d’expertise de grande valeur, nous avons réinvesti massivement dans nos laboratoires, notre personnel et ouvert des succursales un peu partout avec des experts locaux de très grande qualité. Nous travaillons au sein du groupe mais aussi à l'extérieur, nous faisons de la R&D mais nous fournissons aussi de l'expertise opérationnelle de haut niveau à tous nos clients à travers le monde.
Ma plus grande fierté, c'est d'avoir réussi ce défi avec l'aide de tous les collaborateurs de Laborelec.

Souhaitez-vous ajouter quelque chose ? 

Michael
Je pense que le nouveau positionnement de Laborelec au sein de ENGIE Research & Innovation, les synergies avec les autres entités comme le CRIGEN est une très bonne chose. Cela permet de renforcer et de mutualiser tous nos atouts et de travailler conjointement dans la même direction. Nous pouvons maintenant parler d'égal à égal avec les différentes GBU d’ENGIE, pour accélérer tous ensemble la transition énergétique. Nous sommes à la bonne place, au bon endroit avec le bon mindset et les bonnes équipes composées de toutes les diversités nécessaires.

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