/
Mon compte person ENGIE

Mes notifications

Actus Voir toutes les news
L'intelligence émotionnelle est essentielle au travail (et dans la vie)
Portraits 10/10/2024

L'intelligence émotionnelle est essentielle au travail (et dans la vie)

Née en Inde, Abhiruchi Gadgil a parcouru le monde pendant 19 ans au cours de ses études et déménagements. Abhiruchi (vous pouvez l’appeler Abhi) vient d’intégrer le Lab Singapour, un des laboratoires de recherche d’ENGIE, en tant que responsable de programme pour l’équipe Intégration et Gestion de l’Energie. Découvrons cette jeune femme talentueuse et passionnée, l'un des rôle modèles auquel les jeunes filles peuvent s'identifier pour se décider à se lancer dans les carrières scientifiques et la recherche.

J'ai toujours cherché des missions en lien avec mes préoccupations environnementales.

Dans des moments d’incertitude ou des revers, le fait de me dire « je vais trouver une solution » m’a permis de rester à flot.


Peux-tu nous parler de ton parcours et de tes études ?

Je suis née en Inde, dans la ville de Nagpur. Ma mère a été professeur de lycée pendant 40 ans, mon père et mon frère sont tous deux ingénieurs. J'ai eu la chance de faire mes études dans une bonne école et j'ai régulièrement obtenu des bourses. 

Mon père était un lecteur passionné et bien que n'ayant pas beaucoup voyagé, même en Inde, j'ai vu le monde à travers ses histoires. À 22 ans, après des études en génie chimique, j’ai été admise à l’Université de Pennsylvanie où j’ai fait mon master. J'ai ensuite déménagé en Norvège pour suivre le programme de formation supérieure au centre technologique (l'équivalent d'un laboratoire d'entreprise) d'Hydro Aluminium, dans une jolie ville de 3000 habitants au bord d'un fjord magnifique. 

Là-bas, j’ai eu la chance d’avoir une femme manager formidable (et cette chance se poursuit chez ENGIE). J'ai acquis grâce à elle d'importantes compétences en leadership, comme gérer une équipe très diverse en termes d'expérience, de culture, de compétences techniques, etc. 

J'ai déménagé plusieurs fois par la suite, au Portugal puis de nouveau aux États-Unis, faisant de courts passages dans des start-ups, pour préserver la qualité de ma vie de famille. Nous avons finalement déménagé avec notre fils de 2 mois à Singapour et j'ai commencé un doctorat.

J'ai toujours été une ingénieure chimiste « honteuse » et dès mon premier emploi, j'ai cherché des missions en lien avec mes préoccupations  environnementales. Je suis restée fidèle à ces sujets, sous des angles différents, avec des études de faisabilité sur le captage du CO2 en Norvège, des recherches liées à la tribologie des éoliennes offshore pour mon doctorat, ou sur les stratégies de décarbonation pour mon post-doc au laboratoire CARES de Cambridge. 

L’an dernier, j'ai cumulé plusieurs missions pour le Lab Singapour, comme la gestion d'un programme de recherche, la direction d'une équipe formidable et la supervision de la plateforme de test REIDS, pour en citer quelques-unes.

Tu es responsable du programme Intégration et Gestion de l'Energie. Qu’est-ce qui te passionne dans ce que tu fais ?

J'aime la variété et les défis et c'est exactement ce que m’apporte ce poste. 

Les défis liés à la pertinence dans le domaine de la recherche sont importants. Au cours de cette dernière année, j'ai beaucoup aimé comprendre le positionnement d'ENGIE sur différents sujets, sa pertinence dans le paysage de la décarbonation, ainsi que son application à mon équipe et aux sujets que nous abordons. 

Je me suis occupée du sujet principal du laboratoire, qui est lié aux EMS (Energy Management Systems), et l'équipe a évolué dans divers aspects du sujet, se renforçant de jour en jour. Nous avons également exploré de nouveaux sujets, notamment le solaire, les e-carburants, l'hydrogène.  J'apprécie la flexibilité qui m’est donnée d'approfondir ces sujets afin de garantir l’agilité de notre approche en tant que laboratoire. 

Gérer une équipe dédiée à un site et une équipe de recherche a également été un excellent apprentissage, compte tenu des différences entre théorie et mise en œuvre pratique. En plus des sujets mentionnés, mon équipe intervient sur le sujet des Green Data Center et nous interagissons  également avec l’équipe dédiée aux réseaux de froid sur certains projets. 

La taille de notre laboratoire me permet une vue d'ensemble et une implication dans des aspects allant au-delà de la recherche. Nous entretenons aussi d'excellentes relations avec les entités commerciales locales et cela a été un excellent apprentissage de les soutenir sur des sujets liés à la recherche. 

Compte tenu de l’ampleur des sujets et de la charge de travail, je peux dire qu’il n’y a pas une journée où je me sois ennuyée l’année dernière !

En dehors du travail, je sais déjà que tu aimes lire, mais je suis sûre qu’il y a bien d’autres choses qui te passionnent… 

Certainement ! Je prends des cours de Kathak, une danse classique indienne et je viens de passer mon examen de 5e année. 

J’adore lire, mais j’aime aussi écrire. Je ne suis pas très régulière ces derniers temps, mais je me suis essayée à la poésie ainsi qu’aux contes pour enfants. Je rêve d’être publiée un jour. 

J'aime aussi voyager en famille et ce sont mes souvenirs préférés, comme nos vacances incroyables dans l’Himalaya. D'ailleurs, n'hésitez pas à me solliciter si vous avez besoin de recommandations et de conseils !


Tu écris en anglais ?

Oui, j'écris principalement en anglais, même si j'ai écrit quelques textes en hindi et en marathi, ma langue maternelle. 

Combien de langues parles-tu ? Je sais qu'il y en a beaucoup en Inde ! 

Je parle couramment l'hindi, le marathi et l'anglais. L'hindi n'est pas une langue nationale, mais il est très largement parlé en Inde. Le marathi est ma langue maternelle et l'anglais est la langue dans laquelle j’ai fait mes études. Je parle aussi un norvégien de base, même si je le parlais beaucoup mieux il y a quelques années. Et je prévois de commencer bientôt à apprendre le français.

Y-a-t-il une citation ou un mantra qui te tient à cœur ?

Je pense que c'est "Je vais trouver une solution". Ce n’était pas mon mantra quand j'étais plus jeune, mais j’ai pris conscience progressivement que c’était ma nature. 

Dans des moments d’incertitude ou des revers, le fait de me dire « je vais trouver une solution » m’a permis de rester à flot, surtout ces dernières années. Cela me donne une vision très objective de la plupart des choses, à rester calme et cela m'a beaucoup aidée au travail comme à la maison.

Est-ce pour cela que tu es toujours d’accord pour commencer quelque chose de nouveau, parce que tu sais que tu y arriveras toujours ?

Je crois que oui. De plus, je me rends compte qu’il est normal de n’y arriver que partiellement parfois. C'est quelquefois difficile d'appréhender pleinement ce qui est devant soi, alors il faut faire au mieux et passer à autre chose. Ce n'est pas grave.

Maintenant, une question qui te tient sans doute à cœur. Tu es l’une des trop rares femmes qui ont choisi une carrière scientifique. D’après toi, comment attirer davantage de femmes vers les sciences et la recherche ?

Oui, c'est effectivement un sujet très important pour moi. Je parlais récemment de nos initiatives RSE avec la responsable du développement durable pour la région AMEA, Daxita Rajcoomar. Attirer les femmes dans les filières scientifiques est un des piliers sur lesquels nous travaillons et que nous cherchons à développer chez ENGIE. Plus les écolières auront des modèles féminins dans les sciences, plus elles pourront s’imaginer elles-mêmes dans ces carrières. 

Dans mes postes précédents, j'ai été personnellement confrontée à des attitudes régressives, dans des contextes où les congés de maternité étaient assimilés à des « vacances » et à « un manque de sérieux dans le travail ». Je pense que c'est aux grandes organisations comme la nôtre de faciliter et de mettre en place des mécanismes permettant aux femmes de réintégrer le marché du travail après une grossesse ou une pause dans leur carrière, et ainsi limiter le nombre de femmes qui abandonnent leurs études ou leur travail.

Trois mots qui définissent ton caractère ?

Je dirais empathie, objectivité et calme (le calme étant une conquête plus récente). Cela m'a beaucoup aidée à approcher les gens, à vraiment comprendre leur point de vue et à trouver des solutions. C'est ce que j'appelle le quotient émotionnel (QE). 

Dans le cadre de la recherche, le QI est vénéré mais j’aimerais que le quotient émotionnel le soit aussi. C’est tout aussi important, sinon plus. Je vois à quel point cela m'aide et je suis certaine que cela peut aider les équipes à mieux travailler ensemble et à maintenir la motivation et le respect mutuel. 

L’intelligence émotionnelle est pour moi un élément crucial à intégrer au travail (et dans notre vie) pour prendre soin de nos semblables.

A Promise - Un poème d'Abhiruchi



Autres news du même thème

Abonnez-vous à la Newsletter ENGIE Innovation

Loading...

En poursuivant votre navigation, vous acceptez que ENGIE utilise des cookies destinés à enregistrer des informations relatives à votre navigation sur le Site. Ils contribuent à faciliter votre navigation et permettent de recueillir des statistiques de fréquentation afin d'améliorer la qualité du Site. Pour en savoir plus cliquez ici.
Consulter la politique des cookies

close icon