Si je devais définir ma mission au Crigen, je dirais « traduire les problématiques opérationnelles en modèles mathématiques incarnés sous forme d'algorithmes exécutables, et développer des outils d’aide à la décision. »
Il fut un temps où je me présentais avec les mots « musique, maths et magie », trois activités passions depuis toujours.
J'ai ensuite ajouté la dimension « langues ». Plus on parle de langues, plus il est facile d'en apprendre de nouvelles, ce que je fais pour pouvoir communiquer avec les autres dans leur langue maternelle, et ainsi rentrer en contact avec eux à un niveau énergétique et émotionnel sans être entravé par la forme de l'échange. C'est ma recherche de perfectionniste, parler comme un autochtone, en utilisant au maximum le vocabulaire spécifique, sans néologisme ou emprunt à d'autres langues.
J’en parle 6, quasiment 7, couramment, et en ce moment j'en apprends 3 nouvelles.
D’ailleurs, sur mon CV je me suis amusé à écrire « polyglotte européen ».
Je suis né à Varsovie, mais je suis arrivé en France à l'âge de 3 ans et j’y ai fait toutes mes études. Le polonais est la première langue que j'ai parlée et celle que j’utilise toujours à la maison. Elle revêt donc pour moi un aspect émotionnel important. Mais j'ai appris à apprendre en français, ce qui en fait aussi une langue clé. En somme ces deux langues forment le pilier de mon éducation et de mon développement.
Depuis, d'autres langues sont venues se greffer : allemand, espagnol, russe, italien et surtout anglais.
J’ai fait mes études en région parisienne et à Paris, tout en passant mes étés en Pologne avec mes cousins et ma famille. C‘est après avoir intégré l’Ecole Centrale Paris (maintenant CentraleSupélec) que j'ai découvert le reste du monde au gré de conférences en France et à l’étranger.
Au cours de mes études, j'ai travaillé sur des projets dans le domaine médical et biologique avec un stage de fin d’études en Angleterre. Je pensais poursuivre dans cette voie par une thèse, mais en définitive je suis rentré en France et j'ai basculé dans le domaine de l'énergie en entrant à la Direction de la Recherche de Gaz de France, et j’y suis resté.
En parallèle de mon activité d'ingénieur de recherche, puis de chef de projet, ce qui m'a toujours tenu à cœur, c'est la transmission des connaissances. Je continue à enseigner, à diriger des TD en mathématiques appliquées, à la fois dans mon école d'origine et aux Mines de Paris. Je garde ainsi un pied dans le domaine académique, je reste en contact avec les étudiants et je me maintiens à niveau sur l'actualité technique.
Cette envie de transmettre, d’être un passeur de savoir, me tient à cœur. Quand je sais qu'on peut améliorer un processus, qu'il y a une manière plus efficace de procéder, j’ai plaisir à partager mon savoir-faire, mon expérience, et ce dans tous les domaines.
La réponse la plus honnête serait peut-être « je ne sais pas »… Mais s’il faut la définir, je dirais « traduire les problématiques opérationnelles en modèles mathématiques incarnés sous forme d'algorithmes exécutables, et développer des outils d’aide à la décision. »
J'ai parfois un rôle de coach, de conseil ou de mémoire, mais j’aime aussi les moments de technicité pure, à développer ou implémenter un code informatique.
Quand on me soumet un problème, j'essaie de le comprendre, de me mettre à la place du client. Je reformule et je lui propose une manière de le traiter et éventuellement des fonctionnalités supplémentaires. Puis on en fait des lots et ça donne naissance à des projets, des développements, puis à des réalisations et – normalement - à des déploiements chez le client, des formations… le but ultime étant d’économiser des euros et de faire des heureux.
Trouver une solution efficace, élégante et durable dans le temps qui réponde au besoin du client.
J’aime pouvoir montrer rapidement un résultat, et que la solution que je propose soit séduisante tout autant que générique. J’aime communiquer, créer un environnement de travail dynamique, stimulant, partager les énergies, l'interaction, et le contact humain.
A une époque, j'adorais travailler sur des algorithmes, essayer d'en trouver d'autres, les tester, pour ensuite publier, communiquer dessus et participer à des conférences pour voyager et découvrir. C'est grâce à ces conférences que j'ai découvert d'autres régions du monde comme les États-Unis, l'Amérique du Sud. Et si un des articles qu'on écrit cette année est sélectionné, peut-être que j'irai au Congrès Mondial du Gaz (WGC) en Chine. Ce sera une autre découverte dans une région du monde que je n'ai pas encore explorée.
Actuellement, ce qui me passionne, c'est de porter assistance, d’aider les gens au travers de discussions ou de partage d'expérience. C’est quelque chose que je retrouve dans toutes mes activités, même extra professionnelles, l'esprit d'équipe, le travail ensemble pour atteindre un même objectif.
Oui, je pourrais dire que je suis un passionné pluridisciplinaire... avec au centre la musique, les maths et la magie, auxquelles s’ajoutent des passions saisonnières ou circonstancielles, principalement sportives et enfin, toutes aussi essentielles, la communication et l’apprentissage des langues
Je pratique la magie depuis l'âge de 8 ans et aujourd’hui je l’utilise aussi bien pour le divertissement que pour la vulgarisation scientifique lors de conférences. J’ai commencé avec juste un paquet de cartes puis j’ai rejoint un club dans mon école d'ingénieur avec plus de matériel, et des partages entre pairs, des tests, des expériences. Les années 2000 ont vu le développement du mentalisme, des techniques de mémorisation dont je me sers au quotidien tout comme dans les spectacles.
Mais je reste fidèle à mes premières amours, les cartes, qui sont un outil simple et très polyvalent que j'ai même utilisé dans un de mes projets où j'ai allié maths et magie en étudiant ce qu'on appelle le mélange pharaon (ou mélange FARO ou mélange parfait). Dans ce mélange, on prend 2 paquets de cartes que l’on vient intercaler une à une, comme si l’on croisait les doigts d’une main avec ceux de l’autre. Les propriétés de ce mélange exact, appelé permutation en théorie des groupes et répété un certain nombre de fois, permettent de réaliser des effets qui semblent magiques et qui pourtant sont mathématiques. Bien sûr, cela nécessite de la dextérité et de l'entraînement technique. C'est un exemple d'incarnation d’un concept théorique où il faut passer par le réel pour avoir un impact sur le public. La magie nécessite un contrôle, une maîtrise de soi, de ses émotions, une maîtrise de son espace et aussi la gestion des spectateurs. Le magicien est comme un chef de projet, il doit piloter et gérer son public pour l'emmener avec lui dans son histoire, dans son monde, dans son imaginaire, avec la nuance que le magicien, c'est un comédien qui joue au magicien. Certaines personnes me disent, « tu changes d'attitude quand tu fais de la magie » et c'est vrai, j'incarne un rôle, celui du magicien.
Les voyages ne sont pas une passion mais une manière de découvrir le monde. A chaque nouveau voyage, j'essaie d'apprendre les rudiments de la langue pour me sentir moins « touriste » dans le pays. J’ai remarqué que faire l'effort d'essayer de communiquer ouvre l'envie de partager et mène souvent à des moments mémorables.
Finalement, ce que je cherche avec la magie ou la musique, c’est créer un moment mémorable, pour moi et pour les autres, quelque chose qui laisse une trace qui nourrisse les souvenirs, et qui parfois inspire l’envie d'aller dans de nouvelles directions.
Je fais de la musique depuis l'âge de 8 ans, je joue du piano, je chante, j'ai animé le club musique au Crigen, j’ai dirigé une chorale, j'ai fait partie d'un groupe vocal en Pologne, j'ai joué du violon… En ce moment, je joue de la clarinette tout en continuant le piano jazz, je continue à apprendre et à me développer.
Je suis inscrit à un groupe de compétition en natation depuis un an, mais j'aime aussi d'autres sports saisonniers, comme le ski ou la planche à voile. J'ai pratiqué les danses de couple pendant longtemps, même si ça reste un divertissement ou une activité sociale plus qu'une activité sportive et compétitive.
Je teste beaucoup de choses ; à un moment donné un sujet m'intrigue, je cherche à le connaître, à le comprendre et un peu comme une éponge, je vais me donner à fond dans ce domaine pour essayer d'acquérir un maximum d'informations.
Et là aussi, comme dans la magie, je suis conscient du fait que même si on a tout compris intellectuellement, le corps a besoin de temps pour apprendre.
Dans les Escape Game je retrouve le côté aventure en équipe, recherche, enquête, énigme, partage, communication et une fois encore événement mémorable vécu ensemble, qui crée une mémoire collective.
Il y a quelques temps, j’aurais dit « le secret du bonheur, c'est d'être préparé au pire et prêt pour le meilleur ».
Actuellement, je dirais plutôt « Aller là où ça coule de source, suivre le flot. »
Certes, il n'y a pas de vent favorable à celui qui ne sait où il va, mais j’oriente mon énergie en fonction des opportunités. Quand je sens une opposition, ça veut dire que ce n'est pas pour moi et que je vais prendre un autre chemin.
Je pense qu’il faut faire rêver les enfants pour susciter des vocations. Proposer des modèles dès le plus jeune âge pour favoriser l'admiration et l’envie d'entreprendre.
Evacuer certaines peurs en rassurant sur le parcours, montrer qu’on peut concilier trajectoire professionnelle et vie familiale.
Enfin, faire de la Cross Fertilisation : il y a des domaines où il y a beaucoup de femmes et il faudrait identifier dans ces secteurs les critères qui incitent les filles, les femmes à les choisir, pour les transposer dans le domaine de la recherche.
J’ai déjà parlé de mes 3 M, maths, musique, magie, mais j’en propose trois autres : passionné, méticuleux et créatif.
J'aime apprendre, j'aime transmettre, c'est très certainement quelque chose que j'ai ressenti, vécu, expérimenté en famille et au cours de ma formation.
Je suis toujours en contacts avec certains de mes enseignants, et si j'avais à ajouter quelque chose, ce serait une dédicace spéciale à toutes les personnes qui m'ont permis de me construire et qui ont participé à mon parcours.
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