/
Mon compte person ENGIE

Mes notifications

Actus Voir toutes les news
Le pouvoir du sourire
Portraits 23/08/2024

Le pouvoir du sourire

Originaire du Liban, Sarah Salame est depuis toujours fascinée par les machines. Comprendre comment elles fonctionnent l’a menée vers des études de génie mécanique, puis de systèmes thermodynamiques. Elle aime la recherche appliquée car elle ne s’y ennuie jamais, et ses préoccupations environnementales l’ont à leur tour conduite vers le secteur de l’énergie et chez Cylergie, un des labos de recherche du Groupe ENGIE. Découvrez une jeune femme déterminée qui croit au pouvoir du rire.

Quand on est convaincu par l’importance de ce qu'on fait, quand on aligne son métier avec ses valeurs, c’est une motivation supplémentaire et une source de satisfaction.

Faire des blagues aide à traverser les moments un peu difficiles et ajoute du sourire et des rires aux moments sympas.


Peux-tu nous dire quelques mots sur toi et sur ce que tu as fait  avant d'arriver chez Cylergie ?

Je suis originaire de La Bekaa, au centre du Liban, une plaine entre les montagnes, une région très agricole. J'y ai vécu jusqu'à mes 17 ans puis j'ai déménagé à Beyrouth pour mes études, avant de venir en France. J’ai fait en parallèle un diplôme d'ingénieur du Liban et un master de recherche en énergétique en France pour lequel je suis arrivée en France en 2011. J’ai ensuite fait un doctorat à l'Ecole des Mines de Paris  et j'ai enchaîné avec un post doc, pendant un an et demi, toujours à Paris et toujours en systèmes thermodynamiques et efficacité énergétique, principalement dans le cadre de l’industrie.

J’ai commencé à travailler en R&D dans la sidérurgie, à Metz, d’abord comme ingénieur de recherche puis comme chef de projet recherche et développement dans les domaines de d'efficacité énergétique, réduction de consommation d'énergie, réduction des émissions de CO 2… Et il y a de quoi faire en en sidérurgie sur ces sujets !

Je suis ensuite revenue à Paris pour travailler dans le service, sur des sujets liés à l'énergie dans l’industrie, comme des projets d'efficacité énergétique, des contrats de performance énergétique. C'était très intéressant, mais la recherche et le développement me manquaient, et c’est ainsi que j’ai rejoint Cylergie il y a un peu plus de 3 mois en tant que chef de projet Recherche et développement. Et bien sûr dans les thématiques qui me passionnent, efficacité énergétique, performance énergétique et thermodynamique.

Quel a été le déclic de ton intérêt pour ces sujets ?

J’ai toujours été passionnée par les machines, par le fait de comprendre comment elles fonctionnent. C’est au point que j'ai fait des stages non obligatoires pendant mes études au Liban dans une usine de production de chips pour voir fonctionner les machines. 

Les machines m'ont emmenée vers l'industrie et l'industrie m'a emmenée vers la thermodynamique et la performance énergétique. Et quand j'ai découvert ce monde, je n'ai plus voulu en sortir.

De plus les enjeux d’efficacité et de performance énergétique, la réduction des émissions de CO2, la décarbonation correspondent à une conviction personnelle. Quand on est convaincu par l’importance de ce qu'on fait, quand on aligne son métier avec ses valeurs, c’est une motivation supplémentaire et une source de satisfaction. 

Quelle est ta mission chez Cylergie ?

Ma mission est de piloter des projets de recherche et développement dans les thématiques des systèmes thermodynamiques et de la performance énergétique.

Je travaille avec des collègues de Cylergie, avec des business partners, avec les autres entités de R&I pour aligner les objectifs et les livrables, tout en prenant en compte les besoins concrets du business, les aspects innovants et la faisabilité. 

Avec mon background technique, même si je fais aujourd’hui de la chefferie de projet, je pilote aussi les aspects techniques. Je considère que c'est un plus quand le chef de projet maîtrise la technique, quand il est capable de comprendre ce qui se passe, qu’il peut être force de proposition et apporter une expertise. Quand on est passionné par le domaine dans lequel on travaille ou qu’on pilote, on peut amener les choses un peu plus loin.

Donc le fait de toujours considérer l’aspect business de ces technologies est important pour toi ?

J'ai beaucoup d'admiration pour la recherche fondamentale, mais personnellement j'aime travailler sur des choses qui peuvent se concrétiser, être implémentées, qu'on voit, qu'on touche et qui fonctionnent. 

Et c'est dans ce sens que le business est important, car c'est ce qui va pousser à  concrétiser. 

Qu'est-ce qui te passionne dans ce que tu fais ?

La technique, la recherche, la concrétisation, le contact humain, les discussions avec divers profils… J’aime la diversité des profils avec lesquels je travaille, les échanges...  Les blagues aussi au quotidien ! 

Faire des blagues aide à traverser les moments un peu difficiles et ajoute du sourire et des rires  aux moments sympas. Donc c’est toujours bienvenu ! 

Quand tu ne travailles pas, qu'est-ce que tu aimes faire ?

 Je fais beaucoup de randos, j'adore marcher dans la nature. Et à Lyon, franchement, on est bien situés pour être très vite dans des endroits magnifiques. 

A part la rando, j'aime tester et découvrir plein de choses. J’ai fait du théâtre,  de la boxe, j’aime les apprentissages. 

Est-ce que y a une petite phrase, un slogan, un mantra ou une citation importante pour toi ? 

J'ai plutôt une philosophie de vie que ma mère m’a inculquée. C’est « quoi qu'il arrive, il faut garder le sourire ». Quand les choses sont difficiles, on en rigole et quand elles sont chouettes on en rit. C'est la manière de voir le monde de ma mère et je l’ai adoptée. 

Et apparemment, c'est prouvé que le fait de sourire permet de garder le moral !

Tu fais partie de ces filles qui font de la recherche, de ces filles qui ont choisi des filières scientifiques, et qui sont encore trop peu nombreuses. Est-ce que tu aurais des idées pour attirer plus de filles dans les sciences et dans la recherche ? 

On est encore loin de la parité, même si ça commence à changer. Je crois que nous sommes sur une belle dynamique, et il faut que ça continue. 

Quand je me suis lancée en génie mécanique, nous étions 15 filles sur quatre-vingts. On m’a dit « pour une femme au Liban, le génie mécanique c'est compliqué ». On m’a proposé de faire plutôt de l’informatique. Sur moi, ça a plutôt eu l’effet inverse,  ça n’a fait que renforcer ma volonté d'aller contre ces préjugés. 

Tout ce que je peux dire, c'est que quand veut quelque chose, il ne faut pas se laisser influencer par ceux qui essaient de nous décourager ou par le regard de la société.  Si j’ai une chose à transmettre, c'est qu’il faut essayer, y aller, on réussit ou on échoue, mais ce n'est pas grave. En tout cas, ça a marché pour moi, et je suis très contente de cette décision aujourd'hui. 

Tu ne t'es pas laissé impressionner ?

 Ah non, au contraire ! Pourquoi, sous prétexte que je suis une femme, ne pourrais-je pas faire ce que j’ai choisi de faire ? 

C’est vrai que ça rajoute de la pression. Je pense qu'il y a moins de pression pour les garçons qui se lancent dans ces domaines. 

Si tu devais choisir 3 mots pour résumer ta personnalité ?

Je dirais passion, sourire, et détermination. 

Il faut de la détermination pour quitter sa famille, ses amis, son pays natal et se lancer dans une aventure ailleurs, continuer sa vie dans un autre pays. Il faut de la détermination pour s’accrocher à ce qu'on veut faire et continuer malgré les difficultés. 


Autres news du même thème

Abonnez-vous à la Newsletter ENGIE Innovation

Loading...

En poursuivant votre navigation, vous acceptez que ENGIE utilise des cookies destinés à enregistrer des informations relatives à votre navigation sur le Site. Ils contribuent à faciliter votre navigation et permettent de recueillir des statistiques de fréquentation afin d'améliorer la qualité du Site. Pour en savoir plus cliquez ici.
Consulter la politique des cookies

close icon