Penser par moi-même et réaliser mon potentiel

Mon nom est Ngiap Tiam Koh mais on m'appelle généralement Drake. Je suis né à Singapour et j'y ai vécu toute ma vie.
Après mon service militaire, j'ai obtenu un diplôme en génie électrique à l'Université Newcastle de Singapour. En dernière année, je me suis concentré sur le machine learning et l'intelligence artificielle, domaines dans lesquels j'ai souhaité approfondir mes connaissances.
J’ai commencé par travailler chez un fabricant des composants électroniques, tout en poursuivant un doctorat privé à temps partiel. Un de mes professeurs,  qui connaissait mon futur responsable chez ENGIE, m'a donné l'opportunité de poursuivre mon doctorat tout en étant salarié à temps plein chez ENGIE Lab Singapore. Cela me permettait de terminer plus rapidement mes études tout en m’assurant une progression de carrière normale et j'ai décidé de me lancer. Actuellement, mes recherches se concentrent sur les modèles de prévision qui soutiennent les systèmes de gestion de l'énergie.

Travailler à temps plein tout en poursuivant un doctorat représente beaucoup de travail, non ?

Oui, mais ça me plait ! Mon manager me guide et m'encadre pour que je puisse progresser en douceur.
J'ai beaucoup appris depuis que je suis chez ENGIE. Quand j'ai commencé à travailler en novembre 2020, j'étais fermé, réservé et je ne communiquais pas vraiment avec les autres. Je me contentais de faire le travail qui m'était demandé. 
Une des choses que je voudrais partager vis-à-vis du Lab Singapore c’est qu'ils savent vous guider pour devenir ce que vous voulez être. Mon manager avec qui je travaille en étroite collaboration depuis des années a su faire ressortir le meilleur chez moi et libérer mon potentiel. J’ai l’impression d’être devenu une personne totalement différente. J'ai l'esprit plus ouvert , j'aime proposer des idées, aller au-delà de ce qui est demandé, m’assurer du bon déroulement des projets et communiquer avec mes pairs.

C’est une des raisons pour lesquelles tu apprécies ce que tu fais ?

Le Lab Singapore assure un environnement de communication sûr. Par exemple je peux parler à n'importe qui, y compris mes supérieurs, mes managers ou même Loic Villocel, le directeur du laboratoire, et exprimer ce que je pense être une meilleure façon de faire les choses. Les idées et les avis constructifs de chacun nous aident à trouver la meilleure façon de réussir. Je suis ravi d’appartenir à une équipe qui prend en compte tous les avis, et j'apprécie qu'ENGIE permette aux jeunes d'exprimer leurs propres idée afin que nous nous sentions inclus.

Je suppose que tu as d’autres passions en dehors du travail ?

En tant que salarié à temps plein et doctorant, j’ai du mal à trouver du temps pour moi. De ce fait, mes loisirs ont évolué. Je faisais beaucoup de sport mais maintenant je me tourne vers les voyages. J'aime voyager, comprendre différentes cultures et bien sûr faire du tourisme et marcher.
Je suis ravi que mon travail me donne l'occasion de me déplacer pour rencontrer mes collègues, notamment en France, où se trouve notre siège social. En octobre dernier, je me suis rendu au Lab Crigen en région parisienne pour rencontrer certains des collègues avec qui je travaille depuis plus d'un an. C’est nettement mieux de rencontrer ses collègues en face à face plutôt que via Teams. 
C'était aussi mon premier voyage professionnel et il m'a permis de prendre conscience de la différence entre les cultures. 

Quelle importance ont la recherche et l’innovation pour le Groupe ?

En tant qu'employé et doctorant, je suis au carrefour entre les aspects académiques et industriels, deux mondes très différents. Dans le monde industriel, on n'a pas vraiment le temps de faire de la recherche. Il faut livrer  rapidement, souvent en moins d'un an, alors que du côté académique, on peut étudier un sujet pendant deux ou trois ans, parfois plus longtemps encore. J'entends souvent dire que sans R&I, il n'y aurait pas de business, mais sans business, il n'y aurait pas de R&I. Nous devons travailler ensemble pour aider la R&I à soutenir l'entreprise. Nous ne pouvons pas continuer à faire de la recherche sans penser aux aspects commerciaux. La recherche sur un sujet technique peut prendre 5 ou 10 ans et être obsolètes au bout de ce temps.  L'interconnexion R&D et business est essentielle.
C'est un challenge mais je pense que c'est une chance que le secteur industriel puisse exprimer ses besoins sur lesquels la Recherche pourra travailler.

Comment vois-tu le futur de l’énergie ? 

Pour moi l'avenir de l'énergie repose sur les énergies renouvelables. Le réchauffement climatique est une véritable menace pour tout le monde. L'avenir de l'énergie consiste à trouver les meilleures façons de produire de l'énergie propre, comme l'énergie solaire ou éolienne, ce qui est en phase avec la façon dont ENGIE évolue.
L'Accord de Paris, signé par la plupart des dirigeants nationaux, exige que d'ici 2050, la plupart des pays produisent de l'énergie non carbonée. Il semble donc que l'avenir de l'énergie va être lié aux énergies renouvelables pendant les 20 à 30 prochaines années au moins.

Comment t’imagines-tu d’ici 10 ans ? 

Comme je fais un doctorat, la plupart des gens pensent que je m’intéresse plus aux aspects techniques. Cependant, dans dix ans, je m’imagine plus dans un rôle de management que dans un rôle d'expert.

Y a-t-il une citation ou une phrase importante pour toi ? 

En tant que doctorant, je suis tenu de lire beaucoup d'articles et de livres et j'ai l'impression d'apprendre toujours par ce que les autres ont écrit. Mon souhait est qu'après avoir lu un livre, il m'inspire à commencer à penser par moi-même et à essayer d'imiter ou de dépasser l'auteur. Donc, mon mantra serait « Sortir de ma zone de confort ».