Savoir se réjouir de tout ce qui nous arrive, au jour le jour, est important pour être bien dans sa peau et heureux.
Au lycée, j'aimais les matières scientifiques, et après le bac, j'ai fait une classe préparatoire physique-chimie. A l'issue de ces 2 années, je n'avais pas encore une idée précise des thématiques vers lesquelles je souhaitais m’orienter, c’est pourquoi j'ai visé des écoles généralistes et j'ai intégré l'école des Mines de Saint-Étienne.
En première année, le tronc commun permettait de découvrir de nombreux sujets et c’est ainsi que j'ai commencé à être sensibilisée aux différents aspects de la transition énergétique et du réchauffement climatique. C’est ce qui m'a donné envie de me spécialiser dans l’énergie, la transition énergétique et la mécanique des fluides, sujet de mon premier stage dans un laboratoire de recherche public. J’ai aimé le travail de recherche mais j'avais envie de voir le fonctionnement d’une entreprise. Mes cours sur l’efficacité énergétique du bâtiment m'avaient beaucoup plu et j'ai cherché à m’orienter dans ce domaine, car je pressentais qu’il y avait beaucoup à faire sur ce sujet aux applications très concrètes.
J'ai effectué mon stage de fin d’études dans le secteur du bâtiment et des réseaux de chaleur, avec une partie de mes missions sur le terrain en maîtrise d’œuvre, et une autre sur des études de faisabilité. Après ce stage, j’ai répondu à une offre du Crigen pour le Lab Bâtiments et Villes du Futur, et voilà ! En novembre 2024, cela fera 3 ans que j’ai été embauchée.
Au quotidien, nous adressons beaucoup de sujets, mais les grands axes de ma mission dans ce Lab sont la rénovation énergétique des bâtiments et l'analyse des politiques publiques, à savoir les réglementations et les aides mises en place par l'État pour inciter à la rénovation.
Nous classons les opérations de rénovation les unes par rapport aux autres, en prenant en compte des indicateurs énergétiques, environnementaux et économiques, ce qui nous permet d’évaluer la pertinence des opérations de rénovation dans un contexte donné. Par exemple, isoler toutes les parois d'un bâtiment peut être très vertueux d’un point de vue énergétique, mais cela coûte très cher et ne sera pas accessible à tous les ménages.
Nous évaluons, en prenant en compte tous les indicateurs, quelles sont les opérations de rénovation les plus intéressantes à mettre en place en fonction des situations. Je travaille essentiellement sur le secteur résidentiel, mais j'ai aussi participé à des projets pour inciter les petits professionnels à entreprendre des actions de rénovation énergétique.
Dans un autre volet de mes activités, je m’intéresse à la modélisation des consommations énergétiques des bâtiments à l'échelle d'un territoire, pour, par exemple, dimensionner un réseau de chaleur ou analyser au fil des années l'impact des rénovations énergétiques sur les consommations.
J'aime tous les projets sur lesquels je suis amenée à travailler et j’apprécie cette diversité qui me permet de découvrir et de monter en compétence sur de nombreux sujets.
Oui, le secteur du bâtiment, donc le résidentiel et le tertiaire, représente plus de 40% des consommations énergétiques de la France. De nombreux leviers existent, que ce soit en termes de sobriété énergétique (changement de nos habitudes pour moins consommer) ou en termes d’efficacité énergétique, pour réaliser des économies d’énergie. Concernant la rénovation énergétique des bâtiments, l'Etat a mis en place des aides pour le secteur résidentiel, ce qui favorise le passage à l’action, mais le dispositif pourrait être amélioré pour le rendre encore plus accessible. Le secteur tertiaire est lui plus compliqué à adresser à cause de la diversité des bâtiments et des usages - bien qu’il y ait également un gros potentiel d’économies d’énergie à exploiter.
Au-delà de mon intérêt pour les sujets techniques que nous abordons, ce qui m'anime et qui me motive, ce sont les enjeux auxquels répondent mes activités. En ce sens, mon travail est en accord avec mes valeurs.
J’aime aussi l'aspect concret de mes sujets : un bâtiment, c'est quelque chose qui parle à tout le monde, dont on a tous besoin.
Un autre aspect que j'apprécie, c'est la vulgarisation des résultats. Pour obtenir nos résultats, nous faisons des études techniques très poussées, mais les personnes qui prennent les décisions, celles qui ont le pouvoir de faire changer les choses n’ont pas forcément les connaissances scientifiques qui nous ont permis de réaliser ces études. Or, ce sont elles qu'il faut sensibiliser aux questions environnementales et énergétiques, d’où un réel enjeu à vulgariser et à communiquer. Il ne s’agit pas de les ensevelir sous des données qu’elles ne comprennent pas, mais de leur expliquer les ordres de grandeur et les tendances. Et j’aime particulièrement ce travail de mise en forme des résultats pour faire passer les idées de la meilleure manière possible afin qu'elles soient entendues, comprises et déclenchent des actions.
J'aime surtout partager des moments avec les personnes que j'aime, que ce soient des amis ou ma famille. Je suis assez curieuse et ouverte d’esprit, donc je suis toujours prête à tester de nouvelles activités. A titre personnel, je fais de la danse modern-jazz et du piano. J'aime bien avoir des plantes autour de moi et m'en occuper. J'aime partir en week-end pour découvrir de nouveaux endroits, à la mer ou à la montagne, mais de préférence dans la nature.
Enfin, j'aime aussi les activités manuelles et les ateliers créatifs, fabriquer des petits objets de déco.
Oui, c’est une phrase qui dit : « le bonheur, c'est laisser aller ce que tu pensais que ta vie allait être et la célébrer pour tout ce qu'elle est. » (“Happiness is letting go of what you think your life is supposed to look like and celebrating it for everything that it is.” Mandy Hale.)
C'est bien d'avoir des projets, mais tant de choses peuvent arriver, auxquelles on n’avait pas pensées. C'est important de ne pas se sentir déçu ou frustré si les choses ne se passent pas comme on l’avait imaginé.
Savoir se réjouir de tout ce qui nous arrive, au jour le jour, est important pour être bien dans sa peau et heureux.
Je dirais 7 ou 8 sur une trentaine. Au cours de mes études, nous étions 23 % de filles dans la promo. Donc on reste sur un même ordre de grandeur.
Il y a beaucoup de choses à faire, et ce à toutes les étapes de la vie.
Pour commencer, que ce soit en famille ou à l'école, ne pas avoir d'a priori ou de préjugés sur ce qui « convient » à un enfant, que ce soit une fille ou un garçon, mais le laisser aller vers ce qui l’attire, sans biaiser sa manière de penser.
Il y aurait beaucoup à faire pour améliorer la représentativité des femmes dans tous les postes, mettre en lumière des parcours, des profils, montrer que les femmes ont tout à fait leur place dans tous les métiers et les mettre en avant au même titre que les hommes.
Attentionnée, curieuse…
Et en général quand j'ai une idée en tête, que j’ai décidé quelque chose, je m'arrange pour réussir à le faire, donc je dirais déterminée.
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