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'Il y a beaucoup de futurs possibles pour l’énergie'
Témoignage 15/03/2021

"Il y a beaucoup de futurs possibles pour l’énergie"

Penser de façon scientifique aide à résoudre les problèmes, c’est ce qu’ont transmis ses parents à Gisela Lechuga Lopez, Ingénieur de recherche confirmé au ENGIE Lab CRIGEN. A son tour, elle profite de cet entretien pour transmettre un message aux autres femmes et nous parler de sa vision de l’énergie pour demain.

Les études scientifiques apportent une façon de voir le monde, de résoudre les problèmes, de structurer sa pensée.

Dans dix ans les innovations d’aujourd’hui seront industrialisées, et répandues de façon plus globale dans nos façons de produire l’énergie.

Peux-tu nous parler en quelques mots de ton parcours professionnel ?

Gisela  : J’ai fait mes études en ingénierie biomédicale au Mexique. Je suis ensuite arrivée à Paris, pour un premier master en physique médicale, puis un second en maths appliquées à l’ENS. J’ai finalement obtenu une bourse de thèse pour laquelle j’ai travaillé, en collaboration avec l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, sur l’analyse des images IRM de cerveaux de personnes dans le coma. Le but était d’essayer de prédire s’ils allaient sortir du coma. C’était un projet vraiment intéressant, avec beaucoup d’enjeux : social, scientifique.
Depuis trois ans, je travaille au CRIGEN, au lab du CSAI (Computer Science and Artificial Intelligence). Ce n’est plus de l’imagerie médicale, mais ça reste très lié puisque c’est de la vision par ordinateur. Les méthodes sont très similaires. 

Pourquoi avoir choisi le secteur de l’énergie ? 

Gisela  Je suis arrivée dans le secteur de l’énergie de façon très graduelle. L'énergie est un sujet très important, en particulier sous l’angle de la transition énergétique. Ce qui m’intéressait dans la santé, c’était d’aider les gens, d’apporter quelque chose d’utile. Et finalement je fais la même chose dans l’énergie.
Par exemple, nous travaillons sur la détection d’objets dans des photographies ou dans des vidéos. Et on peut appliquer cela à différents domaines, maintenance prédictive, reconnaissance de certaines fonctionnalités des villes, par exemple.

Pour toi, être une femme dans ce domaine assez technique c’est plutôt un atout, ou ça peut être considéré comme un frein ?

Gisela  : J’ai toujours travaillé dans un contexte très bienveillant, sans discriminations. Mais je comprends qu’être une femme puisse être ressenti comme un frein. Avoir peur de se lancer dans certains projets, ou de paraître trop autoritaire, manquer de confiance en soi. 
Mais ça peut être aussi un atout, parce que les femmes apportent une autre approche à la résolution des problèmes, une vision différente des choses. Leur façon de travailler avec les autres rend les choses plus harmonieuses.

Comment vois-tu le futur de l’énergie ? 

Gisela  : Il y a beaucoup de futurs possibles pour l’énergie ! Il y a tellement de recherche, tellement d’innovations ! D’ici dix ans, ce sera un autre monde. Et les innovations d’aujourd’hui seront, je l’espère, industrialisées, et répandues de façon plus globale dans nos façons de produire l’énergie.

Est-ce que pour toi, les femmes ont un rôle spécifique à jouer pour arriver à la neutralité carbone ?

Gisela  : C’est le rôle de toutes les personnes qui habitent ce monde ! Chacun a une responsabilité personnelle, dans ses formes de consommation : réutilisation, recyclage, sensibilisation. Mais c’est un sujet pour les hommes comme pour les femmes.

Un projet dont tu as envie de parler ?

Gisela  : Mon sujet de thèse ! Collaborer sur un projet qui peut avoir un vrai impact dans la société, c’est vraiment important. 
Dans mon département chez ENGIE, on fait plutôt de la recherche. Les projets sur lesquels nous travaillons vont apporter des changements positifs dans les années qui viennent. Nous créons des outils qui vont faciliter le travail des gens dans le développement des différentes formes d’énergie. Je me vois plutôt comme un facilitateur du développement du travail des autres. Par exemple, dans le projet de maintenance, nous essayons d’identifier des problèmes potentiels sur le terrain à partir d’une image. On délimite une zone, et l’expert perd moins de temps à chercher et peut se focaliser sur des tâches plus intéressantes.

Est-ce que tu as un message pour les femmes, en général ou en particulier ?

Gisela  : Mes parents qui étaient tous les deux mathématiciens m’ont toujours dit « Ce que tu étudies ne dicte pas ce que tu vas faire dans la vie ». Mais des études scientifiques apportent une façon de voir le monde, de résoudre les problèmes, de structurer sa pensée
J’espère qu’il y aura de plus en plus de femmes à se lancer dans les sciences. On entend souvent que les femmes ne sont pas bonnes en math, ou que la pensée rationnelle est moins développée chez elles. Mais ce n’est pas vrai ! Il ne faut pas avoir peur de s’affirmer, et avoir confiance en soi, et dans ce qu’on est capable de faire.

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