/
Mon compte person ENGIE

Mes notifications

Actus Voir toutes les news
Le foisonnement des disciplines de la Recherche permet de monter en compétence
Témoignage 02/11/2023

Le foisonnement des disciplines de la Recherche permet de monter en compétence

Après des études de sociologie, Léa Thonat a débuté ses travaux de recherche sur la mutation des métiers du bâtiment et des travaux publics. Elle intègre ensuite le Lab Crigen en 2013. Une « pépinière » qu’elle vient de quitter pour rejoindre Storengy en tant que Chargée de Relations Territoires. Sa conviction ? La collaboration est essentielle !

J'aime beaucoup observer et comprendre.

Si je devais avoir un don, ce serait celui de vulgarisation et de conviction, notamment sur les sujets environnementaux et sociaux. Léa Thonat

Peux-tu me dire quelques mots sur toi, ton parcours ? Comment es-tu arrivée au Lab Crigen ?

J'ai d’abord fait des études de sociologie, en évoluant vers la gestion de projet. Je suis titulaire d’un Master 2 en ingénierie de l'enquête en sciences sociales, et j’ai souhaité élargir mes compétences sur la partie gestion des projets. 
J’ai commencé à travailler dans le secteur du bâtiment et des travaux publics, sur la mutation des métiers de ce secteur. C’était en 2012, au moment du « Plan Bâtiment Grenelle », alors que l’on se posait déjà des questions sur la transition énergétique et la nécessaire réduction des consommations énergétiques dans les bâtiments en France.  Pour cela, on voyait bien que les métiers devaient collaborer de plus en plus. Et du bâtiment à l'énergie, il n'y avait qu'un pas, que j'ai franchi il y a dix ans avec un coup de foudre pour une offre d'emploi du Lab Crigen.


Un coup de foudre, c’est fort ! Qu’est-ce qui t’a particulièrement attirée dans cette offre ?

Le fait de collaborer avec d'autres expertises. Je trouvais cette approche pluridisciplinaire indispensable. Je la vivais auparavant avec des économistes, des statisticiens, et déjà, à l’échelle d’un petit bureau d'études, je trouvais cette dimension clé. Là je me suis dit « waouh, ça démultiplie le nombre d'expertises et la possibilité de collaborations ! ». Et puis, j'aime le challenge et je me disais qu'il fallait absolument tenter de faire évoluer les choses de l'intérieur plutôt que de critiquer de l'extérieur. 

Etre sociologue dans un Groupe privé, ça te tentait ?

Pour moi, c'est important que des sociologues fassent partie de l'entreprise – et c’est vrai aussi pour la R&D.  Mon profil n’est pas spécialement académique, je n’ai pas fait de thèse par exemple. En revanche, j'avais la volonté d'appliquer les outils des sciences sociales dans l'entreprise et de les mettre au service de mes collègues. Au Lab Crigen,  j’étais entourée de profils académiques et nous étions très complémentaires. 

Comment as-tu choisi le champ de la sociologie comme domaine de recherche ?

Ca a été un coup de cœur également et cette discipline m’a attirée dès le lycée. J'aime beaucoup observer et comprendre. J'ai l'impression que quand on comprend les « jeux d'acteurs » c'est beaucoup plus facile de de se positionner et de construire des choses. Et c’est une compétence que je voulais acquérir. 
Mon but initial n’était pas forcément de travailler en entreprise. Beaucoup de sociologues s'orientent soit vers le monde académique, soit vers les institutions et le monde associatif. Mais c'est une compétence importante quel que soit le domaine dans lequel on travaille.

Tu viens récemment de quitter le Crigen pour rejoindre Storengy France. Quelle est ta nouvelle mission ?

Chez Storengy, je suis en charge des relations avec les territoires pour nos 14 sites de stockage français. L’objectif est d’assurer un haut niveau de professionnalisme et de sécurité de nos installations, reconnu par nos parties prenantes (l'administration, les collectivités et les riverains), d’être identifié par nos parties prenantes comme un acteur responsable et utile aux territoires et de développer des actions et des partenariats cohérents avec les besoins des sites et des territoires dans lesquels ils sont implantés. 

Ta mission comprend un enjeu d'acceptabilité ?

Oui, nous travaillons à la fois sur des sites existants et sur des projets de recherche de nouvelles cavités salines, notamment dans le cadre du stockage de l'hydrogène. Dans ce cas, nous sommes effectivement amenés à aller voir des territoires que l'on connaît moins. Il y a donc tout un travail à mener pour relancer le dialogue avec les parties prenantes.

Que dirais-tu que ton passage par le Crigen, et plus largement par la recherche, t'a apporté ?

Le foisonnement des disciplines, des collègues et des sujets que j’ai été amenée à traiter m’a permis de monter en compétences et d’apprendre à connaître extrêmement bien le Groupe - à la fois ses métiers, ses réseaux et ses différentes activités. Même si je ne travaillais pas uniquement pour Storengy auparavant, j’y connais déjà beaucoup de collègues. Le fait d'avoir analysé pendant dix ans les jeux d'acteurs et les controverses devrait beaucoup m’aider pour pouvoir ensuite mener et organiser des relations comme je vais le faire.

Picasso disait « je ne cherche pas, je trouve ». Et toi, quelle est la petite phrase, le mantra qui te guide ?

Je suis très sensible à la collaboration. Pour moi, seul on n’arrive à rien, même en étant hyper expert d'un domaine. Chez ENGIE, on est entouré d'experts très pointus qui vont très loin sur certains sujets, mais sans collaboration, on n'arrive pas à ce que ce travail de qualité soit disséminé dans le groupe. Alors je citerais peut-être cette phrase d’Isaac Newton «  Lorsque deux forces sont jointes, leur efficacité est double » . 

Quel don rêverais-tu d'avoir ?

Bonne question ! Difficile de choisir, mais s’il faut n’en choisir qu’un je dirais le don de vulgarisation, de conviction, notamment sur les sujets environnementaux et sociaux.  J’aimerais avoir la capacité de vulgariser les phénomènes complexes de société, du climat, de l'environnement, savoir convaincre de s'engager dans cette direction, ou tout au moins de réfléchir à ces sujets. L’idée n’est pas d’imposer une vision, mais au moins d'engager les gens vers ce chemin. 

D'après le CNRS, à l’heure actuelle, moins de 35% des chercheurs sont des femmes. Que dirais-tu à des filles ou des femmes pour les encourager à s'engager dans la recherche ?

Je leur dirais que c'est un milieu dans lequel on s'épanouit. Dans le Groupe, et bien sûr chez R&I, on peut s’épanouir en tant que femme, c'est une certitude. Un plan d'action, des objectifs sont mis en place et c'est très important. Il appartient maintenant aux managers, pour recruter, de présenter ces objectifs et ces plans d’action aux jeunes qui se forment.
Ensuite, pour fidéliser les femmes au sein du groupe et de R&I, il y a selon moi une dimension d'exemple à donner par les managers, qu’ils soient hommes ou femmes. 

Storengy, filiale d’ENGIE, est l’un des leaders mondiaux dans le stockage souterrain de gaz naturel. Storengy est également un acteur clé dans les gaz renouvelables (biométhane, hydrogène, gaz de synthèse).


Autres news du même thème

Abonnez-vous à la Newsletter ENGIE Innovation

Loading...

En poursuivant votre navigation, vous acceptez que ENGIE utilise des cookies destinés à enregistrer des informations relatives à votre navigation sur le Site. Ils contribuent à faciliter votre navigation et permettent de recueillir des statistiques de fréquentation afin d'améliorer la qualité du Site. Pour en savoir plus cliquez ici.
Consulter la politique des cookies

close icon