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Le futur de l’énergie va permettre de définir le monde de demain.
Témoignage 01/03/2021

Le futur de l’énergie va permettre de définir le monde de demain.

Hélène Buée, Chef de projet sur la qualité de l'air et de du gaz au ENGIE Lab CRIGEN est tombée dans la marmite de l’énergie un peu par hasard, mais s’est découvert une passion pour le sujet de la qualité de l’air. Portrait d’une Woman in Research chez ENGIE.

le secteur de l’énergie est un secteur clef pour la transition énergétique avec un réel impact pour l’avenir.

On ne développe pas un projet juste pour « verdir » les choses mais seulement s’il est positif sur la globalité de la chaîne de valeur.

Hélène Buée

En quelques mots, quel est ton parcours professionnel ?

Hélène B. Après une formation en chimie analytique, je suis arrivée en stage chez ENGIE toute jeune, en 2013. Et je n’imaginais pas y rester aussi longtemps ! J’ai commencé à travailler sur le développement de technologies pour de la filière gaz naturel et l’injection des nouveaux gaz, comme le biométhane, mais également sur la qualité de l’air.

Pourquoi avoir choisi le secteur de l’énergie ?

Hélène B. Ma formation en chimie analytique me permettait de travailler dans n’importe quel domaine, l’énergie, le secteur pharmaceutique ou l’agroalimentaire. Je suis intéressée par l’environnement et je pense que le secteur de l’énergie est un secteur clef pour la transition énergétique avec un réel impact pour l’avenir. Le sujet du stage qui m’a ouvert les portes d’ENGIE m’intéressait, et j’ai développé mon appétence pour l’énergie, et en particulier pour la qualité de l’air grâce aux différents projets sur lesquels j’ai travaillé depuis que je suis au CRIGEN.

Est-ce que, pour toi, le fait d’être une femme dans ce secteur que l’on imagine assez masculin, est plutôt un atout ou un handicap ?

Hélène B. Être une femme ne m’a jamais causé de souci, on ne m’a jamais fait sentir que ce n’était pas ma place. En chimie, il y a beaucoup plus de femmes que dans d’autres secteurs, comme l’informatique ou l’électronique.
D’après mon expérience, c’est plutôt un atout d’être une femme, cela permet de faire bouger les choses, de montrer que la tech n’est pas un univers essentiellement masculin.

Comment vois-tu le futur de l’énergie et le monde de demain ?

Hélène B. Les deux sont liés. Le futur de l’énergie va permettre de définir, en partie, le monde de demain. 
Pour moi, le futur de l’énergie, c’est le développement des énergies renouvelables et aussi l’efficacité énergétique, parce que ce sont des points qui sont de plus en plus liés. Par exemple, je travaille sur des solutions pour améliorer la qualité de l’air. Pour chaque solution, nous évaluons son impact : son efficacité, bien sûr, mais en mettant en balance sa consommation énergétique. Pour certaines solutions, le gain sur la qualité de l’air n’est pas suffisant vis à-vis du coût en énergie.
Le futur de l’énergie, ce sera utiliser de nouvelles sources d’énergie renouvelables, hydrogène, biométhane, électricité verte ou photovoltaïque, mais en prenant toujours en compte l’efficacité énergétique.  On ne développe pas un projet juste pour « verdir » les choses mais seulement s’il est positif sur la globalité de la chaîne de valeur.

Pour toi, les femmes ont-elles un rôle spécifique à jouer dans le cadre de la recherche de neutralité carbone ?

Hélène B. J’ai l’impression que dans la vie quotidienne ce sont plus souvent les femmes qui essaient d’intégrer ce type d’actions. Comme la « charge mentale », la « charge écologique » repose souvent sur leurs épaules.
Or ce rôle devrait être partagé avec les hommes. Sensibiliser à ces sujets, c’est très positif, mais cela ne doit pas reposer à 100 % sur les femmes. Si elles ont les moyens de faire changer les choses, qu’elles n’hésitent pas, mais qu’on ne leur dise pas : « Puisque tu es une femme, c’est à toi de le faire ». 

Un projet dont tu es particulièrement fière ?

Hélène B. C’est le projet BREATHE sur lequel je travaille en ce moment avec Adrien Caurant pour la BU Villes & collectivités. Il consiste à trouver des technologies qui captent les polluants à l’instant T et à les installer aux bons endroits pour créer des zones d’air pur, et permettre aux villes de respecter les seuils de pollution. Les collectivités, les villes comme Paris, essaient de mettre en place des actions pour améliorer la qualité de l’air, mais ces actions ne vont pas avoir un impact tout de suite.
Notre projet permet d’améliorer la qualité de l’air tout de suite, mais nous alertons les collectivités sur le fait que ces solutions n’ont pas vocation à devenir ne sont pas pérennes. Nous voulons éviter les réactions comme : « Si on sait réduire les polluants à l’instant T, on n’a plus besoin de mener d’autres actions ». Il faut continuer à travailler en parallèle sur des actions qui vont permettront, sur le long terme, de réduire les polluants.
Ce projet me tient à cœur parce que la qualité de l’air  touche tout le monde. Ce projet a du sens et va servir au plus grand nombre.

Est-ce que tu as un message pour les autres femmes ?

Hélène B. Tout est possible et il ne faut pas hésiter à investir le domaine des sciences ou de la technologie.  Les femmes y ont leur place tout autant que n’importe quelle autre personne.
Il faut toujours essayer d’aller au bout de ses rêves, ne pas hésiter à se lancer.



Dessin : Marie Désert ©ADAGAP, Paris 2021



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