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Être l’étudiante de sa propre vie
Portraits 12/06/2024

Être l’étudiante de sa propre vie

Toute jeune ingénieure à l’enthousiasme communicatif, Inès Arfaoui est arrivée récemment au Lab Crigen, un des 4 centres de recherche du Group ENGIE.  La R&D n’est que l’une des nombreuses passions d’Inès, dont la créativité s’exprime au travers de multiples intérêts.  Comme elle, devenons les étudiants de nos propres vies !

On ne peut pas s'ennuyer, la R&D fait appel à l’esprit créatif qui dort en nous, donc bienvenue à tous les curieux !

Il y a pour le moment peu de modèles féminins auxquels s’identifier dans les métiers de la recherche et plus largement en sciences.


Quelques mots sur toi ?

Je suis née, j'ai grandi et j'ai étudié en Ile de France.

Je suis diplômée de l’ESIEE Paris, une école d’ingénieur généraliste où je me suis spécialisée en énergie renouvelable et efficacité énergétique. J’ai choisi cette spécialisation car depuis mon enfance je m’intéresse à la protection de l'environnement et au développement durable. Au collège/lycée, je choisissais toujours un sujet en rapport avec ces thèmes pour mes exposés. Au cours de mes études je me suis découvert un attrait particulier pour la physique et j’ai naturellement combiné ces 2 intérêts afin d’en faire mon métier.

J’ai intégré le laboratoire Industrie du Futur du Lab Crigen début 2024.

Tu as choisi ENGIE à cause de ton intérêt pour les énergies renouvelables ?

Sans avoir réussi à mettre un mot dessus au début, je ressentais un vif intérêt pour les métiers de la R&D. Je savais que je voulais résoudre des problèmes, creuser les sujets, développer de nouvelles solutions. Je souhaitais - et souhaite toujours – agir au cœur de la décarbonation et de la transition énergétique de notre monde.

J'ai fait un premier stage dans un laboratoire de recherche en Allemagne sur les énergies marémotrices. Ma mission était, entre autres, d’identifier et de cartographier des potentiels marémoteurs et de développer de nouvelles structures permettant la collecte de déchets plastiques tout en optimisant la production marémotrice. J’ai aussi réalisé mon stage de fin d’étude dans le pôle R&D d’un grand groupe où je travaillais sur la modélisation sous Dymola de systèmes solaires thermiques. Ces 2 stages m’ont confirmé que la R&D était vraiment la branche vers laquelle je souhaitais m’orienter.

2 critères m’ont guidée dans mon choix de carrière : énergie décarbonée/renouvelable et R&D. J’ai débuté ma carrière dans la R&D des énergies solaires photovoltaïques dans un autre groupe où je travaillais sur l’optimisations des performances énergétiques à l’échelle d’une centrale PV. Mes missions étaient notamment d’étudier et de comprendre l’influence du spectre solaire sur la production des panneaux et d’étudier les matériaux booster d’albedo et leur implémentation dans une centrale PV pour optimiser la production. Au bout de 2 ans j’ai ressenti le besoin de travailler sur des sujets multi-énergies et de découvrir de nouveaux domaines, d’où mon choix d’ENGIE et plus précisément du Lab Crigen. Pour l’anecdote, j'avais postulé au Crigen à la sortie de l'école et je suis très heureuse de l’avoir intégré il y a quelques mois.

Dans le Lab Industrie du Futur quelle est ta mission ?

Dans le laboratoire Industrie du Futur, nous étudions des solutions innovantes qui permettent d’élargir la gamme des solutions bas carbones déployées par le Groupe pour l'industrie.  Dans ce contexte je travaille notamment sur le solaire thermique, le stockage d’énergie thermique, la valorisation de chaleur fatale, les études de performances de systèmes énergétiques ou de procédés industriels, toujours au carrefour de la décarbonation et de l'industrie. 

Je suis ravie de découvrir des sujets et des technologies variés. Si je devais choisir le sujet que j’apprécie le plus, il s’agirait du solaire thermique qui a une place particulière pour moi car il a été mon sujet de stage de fin d’étude.

Qu'est-ce qui te passionne dans ta mission ? 

Nous travaillons sur des sujets de décarbonation et sur différents types d’énergies. J’apprécie d’apprendre tous les jours sur les technologies existantes et potentielles, de creuser les sujets, de découvrir les lois physiques qui les sous-tendent. En R&D, sur certains sujets, les solutions ne sont pas forcément intuitives, parfois elles n'existent pas encore. Notre esprit créatif est de ce fait très stimulé, ce que j’apprécie énormément.

Je sais que tu joues au badminton, mais quelles sont tes autres passions en dehors du boulot ?

J’ai pratiqué le badminton de façon régulière pendant des années et je prévois de reprendre ma pratique très prochainement. Quand je ne travaille pas, depuis mon enfance j'aime beaucoup créer avec mes mains, que ce soit le tricot, la couture, la peinture, le modelage, etc… J’aime aussi m'informer sur tout un tas de sujets dans des domaines variés comme la nourriture saine, l’apprentissage et la lecture rapide, la consommation biologique,  écologique et éthique... J’achète beaucoup de livres, je regarde des documentaires, j’essaie d’en apprendre davantage. J’aime aussi énormément faire des Escapes Games avec mes amis. Nous avons l’objectif de tester toutes les salles de Paris.

Est-ce qu’il y a une petite phrase, un mantra qui t'accompagne ? 

Etant observatrice et curieuse, une phrase qui me correspond et que je me répète souvent est : « soyons les étudiants de nos propres vies ». 

Virgile a dit « on se lasse de tout, excepté d'apprendre ». Je rajouterais que selon moi, au-delà de l’apprentissage livresque, nous pouvons aussi apprendre de nous-même, de notre entourage, au travers de nos expériences et de celles d’autrui. J’ai plusieurs fois entendu dire « l’intelligence est d’apprendre de ses expériences et la sagesse est d’apprendre de celles des autres ». Cette phrase met en avant l’importance des relations humaines dans la transmission du savoir.

A la fin de mes études, je pensais être nostalgique de cette période où mon occupation principale était d'apprendre. Finalement, via mon métier, et même dans ma vie quotidienne, je me rends compte que je continue et vais continuer à apprendre de la vie.

Au Crigen, en fonction des labos, il y a entre 30 et 50% de femmes.  Est-ce que tu verrais des solutions, par exemple dans ta propre expérience, pour pousser davantage de femmes vers la recherche ?

Une première réponse intuitive - mais plus facile à dire qu'à faire - est d’augmenter le nombre de filles dans les filières scientifiques, ce qui augmentera le nombre de filles dans la recherche. Les modèles de réussites féminines sont pour cela très importants. Il y a pour le moment peu de modèles féminins auxquels s’identifier dans les métiers de la recherche et plus largement en sciences. Je remarque cependant qu’elles sont de plus en plus mises en avant, ce qui est encourageant pour le futur.

Au Lab Crigen, nos métiers de R&D/recherche appliquée sont différents de la recherche académique ou fondamentale. Dès le collège on perçoit ce qu’est la recherche académique, on sait ce qu'est un chercheur, on l'imagine avec une blouse en train de mélanger des produits chimiques. Mais on connait beaucoup moins la recherche appliquée en entreprise qui consiste à étudier des problématiques particulières, concrètes et plutôt à court terme. Une autre piste pourrait être de faire connaître ce qu’est la recherche appliquée, notamment lors des communications et des interventions dans les écoles et les forums. Durant les présentations métiers, on parle aux étudiants des métiers au sein des bureaux d’études, des branches commerciales, des gestions de projet et d’équipe mais la R&D n'est pas le pôle le plus mis en avant des entreprises. 

Il est aussi important de communiquer sur la différence avec la recherche fondamentale. Quand je discute avec d’autres jeunes ingénieurs à propos de la R&D, les mots qui reviennent souvent sont « pas dynamique, répétitif, long… » Mais en réalité, non ! La R&D propose des recherches à plus court terme avec des objectifs clairs dès le départ. C’est souvent assez dynamique, on ne refait pas les mêmes choses durant des mois ou des années, certains projets peuvent ne durer que quelques mois. On ne peut pas s'ennuyer, la R&D fait appel à l’esprit créatif qui dort en nous, donc bienvenue à tous les curieux !

3 mots qui te caractérisent ?

Dynamisme, curiosité, créativité

Est-ce que tu voudrais rajouter quelque chose ? 

Chez ENGIE, en tout cas au Lab Crigen, j’apprécie l’accompagnement qui est proposé. Dans notre équipe, nous travaillons en binômes juniors / séniors, ce qui nous permet d'évoluer plus rapidement et d'être bien formés. On dit souvent que c'est très formateur d'apprendre seul, mais on peut ne pas se rendre compte de ses erreurs rapidement, alors qu’en étant mentoré (sans être piloté) notre montée en compétence se fait de façon fluide et efficace.


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