Intermittent par définition, le solaire s’avère même parfois paradoxal : dans le cas du vitrage photovoltaïque, par exemple, la source-même de l’électricité peut devenir l’une des principales raisons de sa consommation.
Aux États-Unis, les bâtiments — qu’ils soient résidentiels ou commerciaux — consomment 74% de l’électricité nationale ; parmi les usages particulièrement énergivores, on compte la climatisation… mise en marche le plus souvent pour rafraîchir des pièces trop exposées au soleil !
En dotant le vitrage solaire d’une technologie de transition qui lui confère la capacité de s’assombrir lorsqu’il est exposé à la chaleur du soleil, des chercheurs sont parvenus à créer un film photovoltaïque produisant de l’énergie tout en préservant la fraîcheur des bâtiments. C’est dans la revue Nature Communications que des scientifiques du Laboratoire national des énergies renouvelables du ministère américain de l’Énergie (NREL) ont présenté leur solution photovoltaïque thermochromique nouvelle génération, à même de réduire l’utilisation de la climatisation, même par grand soleil.
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